En Centrafrique, la nouvelle assemblée verra siéger de nombreux membres de la famille Bozizé. L’opposition s’inquiète. Tout est légal répond le gouvernement centrafricain.
En République centrafricaine, s’achemine-t-on vers un pouvoir sans limite de François Bozizé ? C’est en tout cas ce que craint l’opposition après la réélection au premier tour du président sortant mais surtout le triomphe annoncé de son parti aux législatives.
105 sièges du parlement
En effet le KnK, littéralement le travail rien que le travail, et ses alliés pourraient remporter la quasi totalité des 105 sièges du Parlement.
Ce qui laisse dubitatif à Bangui c’est l’élection de plusieurs membres de la famille de Bozizé élus dès le 1er tour. On peut ainsi citer la femme du président, Monique Bozizé, sa maîtresse Renée Madeleine Bafatoro, sa sœur cadette Joséphine Kéléfio, son fils, le ministre de la défense Jean-Francis Bozizé ou encore Socrate, un autre fils.
Boycott du second tour
Le Collectif des forces du changement (CFC), coalition regroupant opposition et ex-rébellions, a décidé de boycotter le deuxième tour des législatives après le rejet le 12 février de ses recours en annulation de la présidentielle.
NDLR : Non seulement les membres de cette famille ont tous fraudé à grande échelle pour être « élus » mais côté intellect, ce sont tous des tonneaux vides et de braves illettrés.Cela donne une idée de ce que pourrait être la nouvelle chambre du parlement centrafricain. A vraiment désespérer de ce pays !