http://www.jeuneafrique.com 26/02/2013 à 07h:57 Par Malika Groga-Bada
Jeune Afrique : En tant que président de l'Union africaine (UA), vous avez rencontré votre homologue centrafricain, François Bozizé, fin décembre, alors qu'il était confronté à une rébellion armée. Comment l'avez-vous convaincu de ne pas se représenter en 2016 ? En lui citant votre propre exemple ?
Thomas Boni Yayi : Le président Bozizé est un homme mesuré. Lui et moi sommes tous les deux évangéliques, et je lui ai parlé en tant que frère. Je lui ai conseillé de rassurer ses compatriotes et la communauté internationale quant à son intention de ne pas modifier la Constitution pour se représenter à la présidentielle. Et c'est vrai que je lui ai dit qu'en 2016 je serais heureux d'avoir un ami ancien chef d'État prêt, comme moi, à prendre sa bible pour parcourir les contrées et prêcher l'Évangile.
NDLR : Le président béninois s’avance un peu trop s’agissant de son frère Bozizé qui rêve toujours de briguer un troisième mandat après 2016. Son plan secret est d’instrumentaliser les jeunes oisifs et les femmes par le canal du tandem NGAISSONA-YAMBETE et Elie OUEFIO à qui il a remis beaucoup d’argent pour soudoyer les manifestants qui doivent encore être envoyés sur les ambassades de France et des USA à Bangui, ces deux pays étant considérés par BOZIZE comme étant les principaux opposants à sa candidature après 2016.