Mercredi, 16 Février 2011 09:00 La rédaction La Nouvelle Expression (Douala)
Il représente sans doute le meilleur profil des dictateurs, du fait d’une participation familiale dans la gestion des affaires publiques. Réélu président de la République il y a quelques jours, au terme d’une mascarade d’élection, le président centrafricain qui est arrivé au pouvoir à la suite d’une insurrection armée, n’a trouvé mieux que de confiner l’essentiel du pouvoir à sa famille et à quelques proches.
Aussi, non seulement il est président de la République, mais l’un de ses fils est ministre, un autre ainsi que l’épouse du chef de l’Etat sont députés, sans oublier d’autres membres de la fratrie du président qui contrôlent des postes stratégiques du pouvoir. Dans ces conditions, comment donc s’étonner d’une gestion égocentrique, surtout lorsqu’on connaît l’implication du clan dans les marchés publics et mêmes des activités privés ? Une telle centralisation du pouvoir ne peut qu’être défavorable pour la liberté, la démocratie et le développement.