1) Les autorités militaires et administratives c'est-à-dire les Préfets, Sous-Préfets et les Commandants des brigade de gendarmerie ont participé ou encadré les meetings des candidats du pouvoir (KNK). Le Préfet de la Kémo est descendu à Dékoa et à Sibut pour menacer ceux des fonctionnaires qui ne voteront pas pour le KNK, le parti du Président sortant
2) Le chef de la brigade de la gendarmerie a procédé à l’arrestation du pharmacien de la ville en la personne de M. Toangbaka Toabe Blaise à qui les clefs de la pharmacie ont été retirées par le chef de la brigade et ceci sans motif hormis le fait que l’épouse de Toabé est président de la CRPS de Ngourkaba (village de feu Malendoma). Notons que le prédécesseur de monsieur Toangbaka Toabe fut M. Gboutoungara qui avait été chassé de ce poste en février à cause de son appartenance à un parti politique autre que le KNK
3) Le Chef de Brigade de la sous-préfecture de Mala et beau-frère du candidat KNK de ladite circonscription a défilé dans le cortège d’ouverture et de clôture de campagne du candidat, ceci en flagrante violation du code électoral et du code de bonne conduite.
4) Le Candidat de la CRPS de la circonscription fut encerclé par un groupe de 20 miliciens appartenant au groupe de soutien au Candidat KNK. Ces derniers avaient voulu dans un premier temps lyncher le candidat de la CRPS mais suite à un désaccord entre eux sur le mode d’exécution, ils décidèrent d’amener le butin à la gendarmerie. Bien que clairement identifié, les meneurs n’ont subi aucun interrogatoire. Au contraire les meneurs et porteurs de machettes bien identifiés comme M. Yangakola Jean alias CHABARDO, son ami et bras droit M. Kakolingui Vianey alias ABOU, M. Gazayeke, M. Razingola, ainsi que les 16 autres complices recrutés par le candidat KNK M. Ndoukoulouba, beau-frère du chef de brigade de la Gendarmerie, ne furent aucunement inquiétés. La gendarmerie n’a pas jugé utile de les interroger. Un des conseiller du candidat de la CRPS qui a été frappé à la machette est sous traitement. Son directeur de Campagne a eu la vie sauve en se réfugiant au domicile du candidat.
5) Des soupçons d’urnes supplémentaires au domicile des membres de la milice du KNK furent portés à la connaissance du Chef de la Brigade de Mala mais ce dernier refusa de vérifier l’information. C’est pour cela que cinq candidats de l’opposition et de la majorité présidentielle comprise, se sont retrouvés dans la journée du samedi 22 au matin pour rédiger un memo de protestation qui fut remis au président de la CEI locale. Le candidat de la CRPS avait auparavant déposé une lettre de protestation ainsi qu’une plainte pour diffamation calomnieuse le vendredi 21 janvier au matin. Les deux courriers n’ont pas été traités, la gendarmerie se refusant de les transmettre aux instances compétentes
6) Aucune liste électorale n’a été affichée avant l’ouverture du scrutin, violant ainsi le code électoral.
7) Certains représentants des candidats ont été contestés et privés d’accès au bureau de vote N° 2 à Mala
Une correspondance particulière depuis Mala pour C.A.P