Radio Ndéké Luka Samedi, 07 Juillet 2012 18:29
Toujours selon le correspondant de Radio Ndeke Luka, « le petit sceau qui se vendait à 150 FCFA coûte depuis quelques mois 350 voire 450 FCFA». Le correspondant d’annoncer que les populations de la région parlent d’une ‘’augmentation excessive’’ des prix des denrées alimentaires malgré le décret ministériel bloquant les prix des produits de première nécessité sur tout le territoire centrafricain, un arrêté publié en juin dernier.
Selon les habitants de Mobaye, « l’inflation du prix du manioc provient de la pénurie liée à l’abandon de la culture de ce produit de base aux profit d’autres produits agricoles. Certaines revendeuses en profitent pour faire de l’inflation». Les populations se plaignent « nous ne mangeons pas à notre faim, le manioc est très cher ». Les mêmes sources soulignent par ailleurs que, « devant cette alarmante réalité, les autorités locales sont passives comme si elles ne sont pas être touchées par le problème ».
A l’heure où la Basse Kotto décrie la hausse des prix, plusieurs autres villes centrafricaines connaissent le même problème qui tend à se généralisé. Les plaintes des populations ont été largement été diffusées sur les ondes de Radio Ndeke Luka.
Actuellement, il n’est pas de région en République Centrafricaine qui ne soit touchée par la montée des prix des produits de première nécessité. Nul n’ignore qu’entre autres, l’insécurité, le mauvais état des routes, la paresse des populations affamées sont indubitablement les principales causes de la cherté de la vie à Mobaye et dans d’autres villes centrafricaines, renchérit le correspondant de RNL.
Face à cette situation la population de Mobaye ainsi que le reste des Centrafricains sont loin d’oublier la promesse faite par l’actuel ministre de l’agriculture et du développement rural, Fidèle Gouandjika, promesse selon laquelle les Centrafricains devraient manger trois fois par jour. La ministre du Commerce n’arrive pas, elle aussi à faire tomber les prix. Sur les faits, la promesse et l’arrêté semblent compliquer davantage la situation. Manger à sa faim et acheter moins cher, sont devenus une utopie pour la plupart de Centrafricains.
Manger à sa faim est devenu très difficile pour la population de Mobaye qui, depuis un certain temps, connaît la hausse des prix des produits vivriers particulièrement de celui du manioc. Le coût d’une cuvette a pratiquement quadruplé au cours de ces derniers mois, rapporte Radio Ndeke Luka.
La cuvette qui se vendait à moins de 1000 FCFA, varie actuellement entre 1500 et 2000 FCFA, indique le correspondant de RNL ce 6 juillet.
Une première mission d’inspection de travail en RCA depuis 15 ans
Radio Ndéké Luka Samedi, 07 Juillet 2012 18:27
C’est une première en RCA depuis plus de 15 ans que le Gouvernement centrafricain, par le biais du ministre de l’Administration du Territoire et de la décentralisation, organise une vaste opération d’inspection de l’administration du Territoire dans toutes les préfectures centrafricaines.
D’après Radio Ndeke Luka, la Préfecture de la Lobaye est la première à accueillir cette mission, ce 7 juillet 2012.
Selon la même source, l’initiative consiste à vérifier le respect des normes de travail par les responsables et administrateurs de différentes préfectures, sous-préfectures et communes dans lesquelles séjournera cette mission.
Il s’agit aussi de voir comment les registres qui, selon les textes en vigueur constituent les outils fondamentaux de l’administration, sont tenus par les préfets sous-préfets, maires, secrétaires généraux et leurs chefs de service comptables financiers.
Parmi les nombreux points travaillés par cette délégation, ces agents de l’Etat ont longuement insisté sur les déclarations de naissances et des décès qui sont souvent mal appropriés par les parents et les administrateurs civils de la Lobaye.
Pour l’inspecteur central à l’administration du territoire et à la décentralisation,chef de ladite mission, Alexandre Korope Awo, il ressort de l’inspection faite que, « beaucoup de parents déclarent très peu les naissances à la mairie ou que les naissances sont déclarées mais les actes de naissance sont récupérés un peu plus tard ».
Par cette mission, les autorités administratives entendent sensibiliser leurs collaborateurs et les populations sur le respect des normes de travail en République Centrafricaine. Par cette sensibilisation, les administrateurs joueront désormais leur rôle pour qu’enfin les populations puissent prendre conscience de leurs obligations.
Cette première phase d’inspection a sillonné 3 sous-préfectures de la Lobaye à savoir Boda, Mongoumba et Mbaïki. Elle va s’étendre sur l’ensemble du territoire national. Le projet bénéficie du financement de la Coopération Française.