APA Bangui 26 sept 2010 (Centrafrique) Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Joseph Binguimalet, a dénoncé samedi à Bangui, le laxisme du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans la mise en place du financement des agents recenseurs recrutés pour le démarrage des opérations de recensement électoral sur le terrain qui ont connu un retard sur le chronogramme de la CEI.
« On a déjà accusé un retard sur le chronogramme. Il faut que le PNUD prenne ses responsabilités pour que les opérations de recensement électoral puissent se dérouler dans le délai imparti », a déclaré le Président de la CEI, Joseph Binguimalet, au cours d’une conférence de presse.
Selon lui, ces retards ont débuté dans la livraison tardive des documents électoraux, la prise en charges des forces de sécurité et la location de véhicules pour les agents électoraux par le PNUD afin d’assurer le bon fonctionnement des opérations de recensement.
Joseph Binguimalet a indiqué que le gouvernement a investi près de 3,5 milliards de francs cfa, par rapport à sa contribution initiale qui est de 2 milliards, pour financer l’achat des matériels notamment les huit (8000) mille isoloirs, huit (8000) mille urnes et la première révision des listes électorales de 2005.
« Avec plusieurs reports nous ne sommes plus dans la logique du premier budget qui s’élevait à 9 milliards de francs cfa. Aujourd’hui le budget de la CEI s’élève à 19 millions de dollars dont la contribution de l’Union Européenne est de 6 millions d’euros », a dit Binguimalet.
NDLR : La CEI est sans doute aujourd’hui victime du précédent laxisme et de la gabegie de celui-là même qui ose dénoncer à présent le laxisme du PNUD à savoir le vrai faux pasteur Joseph Binguimalé. Le PNUD qui a maintenant la responsabilité des finances destinés aux élections, tirant leçon de la gestion scabreuse de ce dernier, croit devoir serrer les vis dans la gestion des fonds des élections.
Il y a cependant un juste milieu à trouver car nous apprenons que le PNUD a refusé de remettre à Bangui avant son départ au commissaire de la CEI chargé de superviser le recensement en Europe l’enveloppe des 15.000 euros seulement affectés à cette mission. C’est une fois arrivé à Paris que cinq transferts par Western Union lui ont été envoyés non sans tracasseries avec le risque d’éveiller le soupçon des services de Bercy de blanchissement d’argent. Tout cela ne fait pas très sérieux et doit être immédiatement corrigé ainsi que le montant totalement dérisoire des indemnités des agents recenseurs en Europe.