Centrafrique : Un émissaire du Pape Benoit XVI chez François Bozizé
Ai- Rca- Samedi, 12 Mars 2011 10:21 - Mgr Léon Kalenga, le légat pontifical et envoyé spécial du Saint Père, le Pape Benoit XVI en visite de travail à Bangui a été reçu en audience le 10 mars par le chef de l’Etat François Bozize.
Selon une source digne de foi à la présidence, l’émissaire du Pape Benoit Xvi était porteur d’un message de félicitations et de soutien du Saint Père, le Pape Benoit XVI, au président réélu François Bozize.
Selon cette même source, Mgr Léon Kalenga a été dépêché par le Vatican à Bangui pour représenter le Saint siège à la cérémonie d’investiture du chef de l’Etat Centrafricain annoncée pour le 15 mars prochain.
« J’ai amené avec moi un message de félicitations, de souhait et de prière pour toute la nation. Parce que le saint Père a le peuple centrafricain au cœur », a confié Mgr Kalenga au sortir de l’audience.
Pour l’envoyé spécial du Saint siège, sa présence à Bangui témoigne de l’intérêt que porte le Saint siège pour le bonheur du peuple centrafricain.
A l’en croire, l’Afrique a beaucoup souffert de toutes sortes de calamités, mêmes naturelles. « Cependant quand on voit un pays qui sort sa tête hors de l’eau, il faut l’encourager, voir le soutenir », a-t-il ajouté.
Il convient de préciser que le légat pontificat, Mgr Léon Kalenga était accompagné du nonce apostolique en Centrafrique, Mgr Jude Thadée Okolo et du secrétaire de la nonciature.
Kabongo, Ai Bangui
NDLR : Si sa Sainteté dépêche un émissaire pour non seulement féliciter le voleur d’élection Bozizé mais assister en plus à son investiture, c’est un comble. C’est la preuve qu’il a été mal informé comme le Secrétaire général de l'ONU, sur l’ampleur des fraudes orchestrées par Bozizé et le KNK et sur cette mascarade du 23 janvier dernier. En clair, le nonce apostolique de Bangui n’a pas bien fait son travail en informant pas comme il devrait le faire, le pape sur la réalité du déroulement du double scrutin qui a eu lieu en RCA. Le pape ferait mieux de bien se renseigner sur la crédibilité de ces élections centrafricaines qui font entrer à l’assemblée nationale deux femmes de Bozizé, sa sœur, ses enfants, ses neveux et cousins, bref, sa famille. Le pape connaît-t-il un pays dans le monde avec une telle situation ? Il risque d’être surpris par la suite des choses dans ce pays qui vient d’entrer à nouveau dans une sérieuse crise postélectorale. Avant de retourner à Rome, l’envoyé du pape devrait rencontrer les responsables du FARE 2011 afin de recueillir les éléments d’informations susceptibles de mieux permettre l’information de Benoît XVI sur la République centrafricaine dont il ne cesse de limoger les évêques.