NDLR : A l’instar du RDC qui avait décidé de sanctionner Pascal Koyaméné, happé lui aussi dans le gouvernement Toudéra 3, le MLPC ne pouvait aussi qu’appliquer à l’encontre de Jean Michel Mandaba les dispositions prévues par ses textes organisationnels. Ce n’était un secret pour personne que ce dernier était devenu un véritable boulet aux pieds que traînait la direction du MLPC, tant il avait multiplié les situations d’indiscipline caractérisée et de filouterie vis-à-vis de son parti. Secrétaire Général du MLPC, ses camarades ne faisaient pas ces temps derniers, mystère de son incompétence crasse et de son inaptitude réelle quant à l’exercice de la fonction qu’il occupait « sans en avoir les capacités » selon un membre du Bureau Politique du MLPC qui a requis l’anonymat. « C’est un véritable escroc donc c’est un bon débarras » confiera un autre responsable du MLPC à Centrafrique-Presse.
Convoqué par le Bureau Politique du MLPC pour s’expliquer sur sa forfaiture, Jean Michel Mandaba n’aurait pas été à même selon nos informations, de fournir des explications cohérentes et consistantes sur son acceptation d’entrer dans le gouvernement KNK. Ce serait même lui qui aurait fait des pieds et des mains pour y aller. Dès lors, il n’a plus qu’à assumer son choix de collaborer avec le pouvoir de Bozizé vers lequel il a toujours lorgné depuis le coup d'Etat du 15 mars 2003. C’est donc avec un véritable soulagement que ses anciens camarades du MLPC le voient quitter leurs rangs pour aller « manger » avec le KNK. Au MLPC, certains parlent même de très bonne clarification de cette "brebis galeuse" comme on le qualifie.
A titre de rappel, il faut signaler son vote en mai 2010 avec la majorité parlementaire KNK la loi anticonstitutionnelle violant ainsi la consigne de vote donnée par son parti le MLPC, pour la prolongation du mandat de Bozizé qui devait expirer le 11 juin 2010. Plus récemment encore, alors que le MLPC avait décidé de ne pas déposer les dossiers de ses candidats aux législatives en attendant le déblocage politique de la situation créée par Bozizé et Binguimalé, Mandaba a réussi secrètement à faire déposer le sien.