DECLARATION RELATIVE AUX VIOLENTES MANIFESTATIONS DU 02 AOUT 2012
Le jeudi 02 août 2012, les 4ème, 6ème, 7ème et 8èmearrondissements de la ville de Bangui ont été ébranlés par des manifestations spontanées d’une extrême violence montrant ainsi, la profondeur de la colère du PEUPLE. Elles ont surpris plus d’un, mais pas le MDREC. Elles ont mis en péril, le régime despotique du Général président, ministre de la défense, député etc., François BOZIZE.
Le bilan de ces violentes manifestations est très lourd. Les prisonniers de Ngaragba ont été libérés, le pont de Kassaï endommagé, les mairies du 7èmeet 8ème arrondissement ont été pillées et saccagées, le buste du Général BOZIZE a été démonté et enterré, la statue, symbole de la prise du pouvoir de BOZIZE, le 15 mars 2003 désarmée et dépossédée du drapeau centrafricain.
Au lieu de s’en prendre à son éternel bouc émissaire, l’opposition politique : il n’est jamais tard pour mieux faire et sauver ce qui reste du Centrafrique : le spécialiste des rébellions, de putschs, de la manipulation des jeunes, et d’hold-up électoral, François BOZIZE doit s’en prendre qu’à sa propre turpitude et démissionner.
Ces manifestations légitimes des jeunes centrafricains marquent le début de la fin du règne mafieux, clanique et despotique du Général François BOZIZE. Cela doit lui rappeler les nombreux communiqués du MDREC qui n’ont pas cessé de lui dire qu’il sera chassé du pouvoir par des soulèvements populaires.
Le Général François BOZIZE doit comprendre que le pouvoir vient de le quitter définitivement. On ne peut pas être vivant et voir sa statue enterrée.
Le MDREC demande au peuple et très particulièrement à la jeunesse Centrafricaine de cesser de détruire les biens privés et ceux de l’Etat qui sont les fruits de mos durs labeurs. Les pillages et les destructions doivent cesser.
Pour ce qui est du buste, de la statue, symboles du 15 mars 2003 et de la tyrannie du despote François BOZIZE, notre constitution et la Renaissance hymne, nous autorise de les détruire. La liberté ne se donne pas, mais elle s’arrache.
L’opposition politique qui se ressoude timidement doit cesser de louvoyer, car la chute de BOZIZE risque de la surprendre comme cette révolte des jeunes.
La communauté internationale doit cesser d’être la 3ème béquille qui soutient BOZIZE.
Fait à Bangui, le 07 juin 2012
Le Président du MDREC