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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 14:39

 

 

 

Kony-chef-LRA.JPG

BBC Afrique 25 juillet, 2012 - 14:08 GMT

Le chef de d’une force de l’Union africaine chargée de traquer Joseph Kony, le chef des rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur, la LRA, dit ne pas pouvoir commencer sa mission par manque de troupes, d’équipement et de fonds.

Le colonel ougandais Dick Olum a déclaré à l’agence AP: “Nous n’avons pas encore la force en place pour commencer la mission”.

Des responsables de l’Union africaine et de l’ONU se réunissent mercredi en Ouganda pour évoquer les efforts régionaux destinés à arrêter Joseph Kony et démanteler la LRA.

Le colonel Olum a indiqué que la traque de Kony était toujours entre les mains de 2.000 soldats ougandais et 500 soldats du Sud Soudan.

La force de l’UA était supposée être opérationnelle depuis mars, avec 5.000 hommes fournis par l’Ouganda, le Sud Soudan le Congo et la Centrafrique, soit les pays affectés par la LRA ces dernières années.

Les fonds promis pour financer la mission, de la part des états concernés et de la communauté internationale, ne se sont pas encore concrétisés, selon Dick Olum.

Une menace pour la RDC

Joseph Kony est le premier suspect à avoir été inculpé par la Cour pénale internationale pour crimes du guerre et crimes contre l’humanité en 2005.

Le ministre des Affaires étrangères de l’Ouganda, Okello Oryem, a déclaré que la réunion de l’UA et de l’ONU ce mercredi a été organisée par crainte que la LRA pourrait profiter du chaos dans l’est de la République démocratique du Congo pour se regrouper et semer la terreur.

Les membres de la LRA sont mobiles et traversent facilement les frontières poreuses dans la région.

“La question de la LRA pourrait escalader et prendre de l’ampleur dans la région”, a averti Okello Oryem.

“La réunion va examiner les derniers renseignements, et les partager avec les Américains”.

L’an dernier, le président américain Barack Obama avait envoyé 100 militaires en Centrafrique pour aider les gouvernements de la région à éliminer la LRA, notoire pour son recrutement forcé d’enfants soldats et de filles pour l’esclavage sexuel.

Il reste environ 200 combattants de la LRA dans les jungles de Centrafrique, où on soupçonne Jospeh Kony de se cacher.

D’autres sont éparpillés en petits groupes au Sud Soudan et au Congo. Le mouvement a quitté l’Ouganda, où il avait émergé dans les années 80.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers