« La République Centrafricaine est en train de sortir progressivement de la crise de 2009 qui avait touché les secteurs d’exportations, notamment, les bois et le diamant qui se portent relativement bien », a estimé le représentant du FMI, soulignant que « l’exportation de l’or se porte relativement bien cependant l’exploitation demeure faible».
Selon M. Joseph Ntamatungiro, la riposte à la crise en République Centrafricaine, impliquait entre autres une relaxation de la politique budgétaire, et une réduction de la dette intérieure et des arriérés, grâce à des concours plus élevés des bailleurs de fonds et des politiques ciblées en faveur du secteur forestier.
Par ailleurs, il a expliqué que, « l’impact de la récente flambée des prix mondiaux de l’alimentation et de l’énergie est limité en République Centrafricaine. Cette situation est expliquée par les mesures fiscales, et le remplacement des produits importés par des produits locaux grâce aux appuis de l’UE/FAO et de la BM ».
Il a fait savoir que, le gouvernement centrafricain avec le soutien des bailleurs de fonds, surtout le FMI et la Banque Mondiale (BM), est en train de mener des réformes dans les Finances publiques afin d’avoir des recettes importantes pour prévoir les dépenses essentielles de l’Etat, mais aussi pour répondre aux préoccupations de la population.
Le représentant du FMI a dit que l’Afrique Subsaharienne (AFSS) fait face à de nouveaux défis. A court terme, avec la flambée des prix des produits alimentaires et pétroliers, la résilience de l’AFSS est de nouveau mise à rude épreuve.
Il convient de signaler que la présentation des perspectives économiques régionales en Afrique Subsaharienne-Reprise et nouveaux risques Edition d’Avril 2011, s’est déroulée en présence des hauts cadres de tous les secteurs confondus dont le premier vice-président de l’Assemblée Nationale, Laurent Ngon- Baba.
NDLR : Tout le monde sait que la RCA vit ou plutôt survit grâce aux multiples subsides et à la perfusion permanente de la Communauté internationale. Tel que géré par Bozizé et sa clique de rapaces prédateurs, ce pays est incapable de générer par lui-même des ressources susceptibles de lui permettre de faire face à ses dépenses de souveraineté. On sait comment Bozizé a financé sa campagne électorale. L’organisation des dernières élections non prévue au budget national au demeurant, a été financièrement prise en charge en grande partie par l’Union Européenne qui demande maintenant quelques comptes à Bozizé en raison des nombreuses irrégularités et fraudes grotesques et dans une vaste échelle qui remettent totalement en cause la crédibilité de ces élections.
Il n’est pas étonnant que ces fonctionnaires du FMI puissent rédiger des rapports aussi flatteurs pour le pouvoir de Bangui mais qui est aux antipodes de la réalité afin de se sentir utiles et perpétuer leur présence dans le pays. On ne peut donc accorder aucun crédit à ce genre de rapport.