Mercredi 30 mai 2012
Selon Ardo Baouro, vice-président du Front Populaire pour le Redressement (FPR), l’armée tchadienne est déployée par milliers à Sido et dans plusieurs localités centrafricaines pour lancer d’éventuelles attaques contre les forces du Général Baba Laddé.
Des hélicoptères sont également stationnés à l’aérodrome de Sarh pour mener des actions militaires aériennes.
En janvier dernier, des violents affrontements ont opposé à Kaga Bandaro les troupes d’Idriss Deby aux éléments du FPR du Général Baba Laddé.
Ces combats entre les troupes tchadiennes et les forces du FPR, ont provoqué le déplacement des milliers de personnes dont des femmes et des enfants qui errent en brousse sans soutien humanitaire international.
Des proches du Général Baba Laddé dont ses deux épouses, ont été aussi interpellés par les services de renseignements centrafricains et restent détenus dans des lieux inconnus.
La reprise des nouveaux combats risquent de plonger la sous-région dans un désastre humanitaire sans précédent.
Depuis quelques jours, des rumeurs persistantes font état de la présence massive des anciens combattants du Front Uni pour le Changement (FUC), du FPRN, de l’UFDD, de l’UFR et du MONASAP dans les régions frontalières du Tchad, Soudan et Centrafrique.
Le régime d’Idriss Deby ne doit pas perdre de vue que le problème tchadien ne peut trouver une solution que, dans un cadre de dialogue politique inclusif, réclamé depuis quelques années par l’ensemble des forces vives tchadiennes de l’intérieur et de l’extérieur.
La rédaction du blog de makaila