Bangui, le 16 avril 2012
Au
Général Antoine GAMBI
Ministre des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Etranger
Bangui.
Objet : Le renouvellement de mon
passeport diplomatique.
Monsieur le Ministre,
Le 31 mars 2012, j’ai déposé auprès du service des passeports diplomatiques au Ministère Affaires Etrangères, la demande de renouvellement de mon passeport diplomatique numéro 06FB02179, délivré le 06 avril 2007 et qui expirera le 05 avril 2012.
Le 12 avril 2012, la demande de renouvellement de mon passeport diplomatique m’a été restituée pour défaut de qualité parce que le MDREC ne siège pas à l’Assemblée Nationale.
Par la présente, j’ai l’honneur de venir respectueusement auprès de votre haute personnalité solliciter le renouvellement de mon passeport diplomatique.
La délivrance sélective des passeports diplomatiques aux leaders des partis politiques reconnus, fondée sur la représentativité parlementaire relève de la pure démagogie, de la discrimination et de l’escroquerie politique.
Elle viole l’esprit et la lettre de la constitution du 27 décembre 2004 ainsi que de l’ordonnance 05.007 du 02 juillet 2005, relative aux partis politiques et au statut de l’opposition en République Centrafricaine.
Vous trouverez joints à ma requête : mon ancien passeport diplomatique, mon extrait d’acte de naissance, 2 photos d’identité et le reçu de versement de 50.000F à la BPMC pour le compte du trésor public.
Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez agréer Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute et sincère considération.
Ampliation : - Le Général président François BOZIZE,
-Le P.M Faustin Archange TOUADERA,
-Le Ministre Josué BINOUA, les Partis Politiques,
-Les Ambassades et la Presse.
Le Président du MDREC
Démocrate Joseph BENDOUNGA
NDLR : Bendounga n'a que raison. On ne peut qu'être révolté de ce que ce régime qui n'a eu de cesse de distribuer les passeports diplomatiques centrafricains à des gens très peu recommandables et des malfrats comme Saifee DURBAR et d'autres truands libanais, taiwanais et autres de par le monde, puisse refuser d'en délivrer à un fils du pays.