Par Sebastien Lamba - 10/01/2011 Journal de Bangui
C’est devant les étudiants de l’Université de Bangui, que le candidat a ouvert la campagne officielle
Le Candidat de la Nouvelle Alliance pour le Progrès (NAP), Jean Jacques Démafouth a présenté les grands axes de son programme de société, pour l’élection présidentielle du 23 janvier 2011, devant les étudiants de l’Université de Bangui, à l’ouverture de la campagne officielle, lundi 10 janvier 2011, à Bangui. Il a indiqué que son parti a conçu un programme d’urgence, pour un pays post conflit comme la République Centrafricaine, notamment rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire et redéployer l’administration sur l’ensemble du territoire afin d’asseoir l’autorité de l’Etat. Le rétablissement de la sécurité, permettra à notre armée avec la mise en œuvre effective du programme de Réforme du Secteur de Sécurité (RSS), d’être efficace pour poursuivre les bandits de grands chemin, a –t-il expliqué.
Mettre en place une politique d’autosuffisance alimentaire. Car, a-t-il ajouté près de 60M des éléments des mouvements politico-militaires signataires des accords de paix ont accepté de faire de l’agriculture et de l’élevage après le désarmement, afin de jeter une base de l’organisation d’agriculture compétitive dans notre pays. Nos hôpitaux sont des cliniques privés. Rien que le même le carnet de consultation est payant, disons-le au peuple, au besoin instituer la délivrance d’une carte d’abonnement sanitaire comme cela été le cas à l’époque; et c’est avec cette carte que le Centrafricain pourrait se soigner gratuitement et partout. A partir de ce moment le personnel à l’obligation de soigner selon les normes établies, a estimé le candidat Jean Jacques Démafouth.
Il a annoncé la signature d’une convention nationale pour réfléchir sur la délivrance d’une carte d’abonnement sanitaire où on trouve une solution alternative aux phénomènes de la corruption qui mine nos hôpitaux. Si on doit privatiser les hôpitaux; on doit le faire en mettant en place un dispositif draconien derrière le personnel médical ayant le devoir de soigner pour éviter les va et viens aux malades du sida vers Bangui pour s’approvisionner en ARV, c'est-à-dire il fallait développer un mécanisme approprié, a-t-il dit. Sur le plan éducatif, il a précisé que notre système éducatif ne répond plus aux exigences de l’heure. Par conséquent, il faut refonder notre système scolaire en créant des nouvelles filières à l’université de Bangui. Il a souhaité que l’université soit sur le même diapason que les autres universités de la sous-région et sur le plan international.