APA-Marrakech (Maroc)2013-03-10 15:41:21 - Le Camerounais Issa Hayatou, seul candidat à sa propre succession, a été élu au poste de président de la Confédération africaine de Football (CAF), ont révélé diverses sources au Maroc.
Lors du congrès de la CAF qui se poursuit dans la ville marocaine de Marrakech, M. Hayatou, actuellement âgé
de 66 ans, a été élu pour un autre mandat de quatre ans qui, a-t-il déclaré, sera son dernier à la tête du football continental.
Issa Hayatou a été vivement ovationné par les délégués de la CAF suite à sa confirmation au poste de
président de l'institution et a reçu un certificat spécial de la FIFA pour son jubilé d'argent en qualité de membre du Comité exécutif de l'organe dirigeant du football mondial.
La réélection de M. Hayatou, dont le premier mandat pour diriger le football africain remonte à 1988, a été
brièvement contestée par Jacques Anouma de la Côte d'Ivoire lors du second tour du congrès, mais cette tentative a été gâchée par une modification de règles du jeu qui stipule
que les personnes non membres du Comité exécutif de la CAF sont automatiquement éliminées de la course à la présidence.
Les arguments de M. Anouma ont été rejetés par le Tribunal arbitral du sport (TAS), qui venait ainsi de
baliser le chemin pour un huitième mandat à Hayatou, faisant de lui l'inamovible président de la CAF depuis sa création en 1957.
Durant sa jeunesse, Hayatou qui vient de rempiler à la tête de la CAF, a pratiqué des disciplines sportives
tels que l'athlétisme et le basketball.
Par ailleurs, le congrès de Marrakech doit également procéder à l'élection de quatre membres du Comité exécutif de la
Confédération, mettant en compétition plusieurs candidats dont le principal organisateur de la Coupe du Monde de football de 2010 en Afrique du Sud, Danny Jordaan, qui va se
battre pour le siège réservé à l'Afrique australe.
Danny Jordaan avait échoué dans sa première tentative d'intégrer le Comité exécutif de la CAF, lors du
congrès de l'organisation en 2011 au Soudan.
NDLR : La seule question qui vient à l'esprit est : ce monsieur, quelles que soient ses qualités, est-il si indispensable pour le développement et l'épanouissement du football africain? Le moins que l'on puisse dire est qu'il a envoyé un très mauvais signal à tous les chefs d'état africains qui font tout pour mourir au pouvoir, quitte à voler les élections ou modifier les constitutions comme veut faire BOZIZE en Centrafrique.