Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)
Bambari : Vers la réduction de la pratique néfaste à l’égard des femmes et des enfants
Bambari, 4 août 2012 (RJDH) – Trente membres du comité de surveillance des droits de la femme ont terminé, vendredi 2 août, un atelier de formation sur les droits de la femme et des enfants, notamment la violence basée sur le genre, en vue de réduire les pratiques néfastes à l’égard des femmes et des enfants dans la sous-préfecture de Bambari (centre).
Organisé par le Centre d’écoute des femmes para-juristes en partenariat avec l’ONG Mercy-corps, cet atelier de deux jours a permis aux participants d’être édifiés sur les notions des droits humains, en particulier la protection des femmes et des enfants, le concept genre, l’excision et la violence basée sur le genre.
« Le rôle du comité de surveillance est d’identifier les personnes vulnérables, les repérer puis, informer le centre d’écoute sur leur situation et sensibiliser la population sur les violences basées sur le genre », a fait savoir Clarisse Mokolango, agent psycho-social au centre d’écoute de Bambari.
Obo : Deux nouveaux produits de contraception disponibles à l’hôpital préfectoral
Obo, 4 août 2012 (RJDH) – Deux nouveaux produits pharmaceutiques de lutte contre les grossesses non désirées et pour l’espacement des naissances sont désormais disponibles à l’hôpital d’Obo (centre-est).
Il s’agit de Jadelle et de Diu.« Le Jadelle est un médicament qui est installé sous la peau et le Diu dans l’utérus de la femme pour une durée de dix ans. Toutefois, le Jadelle peut être retiré du corps de la femme lors qu’elle veut tomber enceinte », a expliqué Yvon Jacques Gonakpa, infirmier accoucheur à l’hôpital d’Obo.
Ces produits ont été présentés ce vendredi à la population, par Yvon Jacques Gonakpa, de retour de Nairobi au Kenya, où il est allé apprendre comment les utiliser.
Selon la même source, les filles âgées de 18 ans peuvent utiliser ces produits contraceptifs pour éviter les grossesses non désirées et poursuivre leurs études. Ces produits seront distribués également dans les centres de santé de Zémio et de Mboki.
Grimari : Les tracasseries routières continuent
Grimari, 4 août 2012 (RJDH) – Les passagers d’un véhicule de marque CBH immatriculé BG 072 en provenance de Bangui et à destination de Bangassou (est) ont été bloqués, le jeudi aux environs de 20h, sur une barrière érigée à deux kilomètres, à l’entrée de la ville Bambari.
Le véhicule a été immobilisé par des agents des eaux et forêts parce que les passagers auraient refusé de verser de l’argent de ‘’formalité d’usage’’ qu’il leur aurait demandé.
Le conducteur du véhicule explique que « ces agents extorquent à chaque voyage une somme de 1500 FCFA à chaque passager ; mais que pour cette fois, tous les passagers ont refusé de la verser, c’est pourquoi le véhicule a été bloqué».
Un décret présidentiel exigeant le démantèlement des barrières illégales érigées sur les routes a été pris en juin dernier par le chef de l’Etat, François Bozizé. Toutefois, certains porteurs d’uniforme poursuivent cette pratique.
Boali : Les filles libres sensibilisées à l’utilisation systématique des préservatifs
Boali, 4 août 2012 (RJDH) – L’association nationale des jeunes femmes actives pour la solidarité (ANJFAS), sensibilise depuis plusieurs jours, à travers un atelier, les filles libres de Boali, au port systématique de préservatifs.
Cette initiative a été prise suite au constat selon lequel plusieurs filles libres auraient quitté la capitale, Bangui, pour se rendre dans la sous-préfecture de Boali (95 kilomètres) et se livrent à la prostitution, au risque de s’exposer au VIH /sida.
« Cet atelier vise à sensibiliser les filles libres qui ont opté librement aux activités sexuelles. Celles qui ont voulu se faire dépister, nous leur donnons des bons de test, pour la connaissance de leur statut sérologique », a expliqué Jean-Nazer Ngaissona, chargé de suivi et évaluation de l’ANJFAS.
Celui-ci poursuit qu’il est question d’inciter ces filles libres à l’utilisation systématique et correcte des préservatifs, masculins et féminins.
« Ce ne sont pas seulement les filles libres qui sont exposées, toutes les couches sociales sont concernées par ce problème. Nous disons aux femmes et aux hommes, aux jeunes et aux adultes de se faire dépister et d’avoir un comportement responsable », a ajouté Jean-Nazer Ngaïssona.