Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)
Zémio : Deux chasseurs tués par des éléments de la LRA
Zémio, 10 sept. (RJDH)–Deux hommes ont été tués, le samedi 8 septembre, par des éléments de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, alors qu’ils étaient allés chasser à 25 kilomètres du village de Bangassou-Nzakara (sud-est).
D’après les témoignages d’un troisième chasseur qui a réussi à s’échapper, ils étaient dans une pleine partie de chasse, lorsqu’ils ont été surpris par les « tongo-tongo » (appellation locale de la LRA) et ont tué deux de ses deux de ses camarades.
Le rescapé est accouru pour alerter les habitants du village qui sont allés ramener les corps des victimes, le dimanche 9 septembre.
Les éléments de la gendarmerie et ceux du détachement des Forces armées centrafricaines basés à Zémio se sont rendus sur les lieux pour constater les faits.
Bangassou : Deux personnes tuées et 53 autres libérées
Bangassou, 10 sept. (RJDH)–Deux personnes ont été tuées et 53 autres libérées à la fin de la semaine passée par des éléments de l’Armée de résistance du seigneur (LRA). Il s’agit des habitants du village de Vougba-Balifondo, à 70 kilomètres de la ville de Bangassou (sud-est), pris en otage le vendredi 31 août lorsque le village a été attaqué.
L’information a été confirmée par les autorités administratives qui ont effectué une seconde mission d’enquête dans ce village.
Selon le Préfet du Mbomou, Stanislas Yama, joint ce lundi par le RJDH, la grande partie de la population du village attaqué a trouvé refuge à la périphérie de la ville de Bangassou, craignant d’autres attaques.
« La population du village de Vougba-Balifondo et celle des environs vivent toujours dans la panique, ils ont fui leur village», a-t-il indiqué.
Le village de Vougba-Balifondo, a été attaqué le vendredi 31 août par la LRA. Des personnes ont été enlevées, d’autres sont portées disparues. Des greniers ont été pillés et plusieurs maisons ont été également détruites par ces hommes.
Zacko : La carence de personnel qualifié affecte les soins de santé
Zacko, 10 sept. (RJDH)–A Zacko (sud-est), une commune peuplée d’environ 14 000 personnes, il n’existe ni personnel qualifié ni soins de qualité. La population s’en plaint car elle est obligée de se déplacer vers les villages environnants pour se faire soigner.
Cette situation qui affecte la santé de la population a été déplorée par l’adjoint au maire de la commune, Alain Alabalé, dans un entretien avec le correspondant du RJDH, le vendredi 7 septembre, sur la prise en charge médicale à Zacko.
« Le centre de santé est tenu par un seul infirmier assistant qui est le chef du centre, il n’est assisté que des infirmiers secouristes. Pour cela certains habitants de la commune préfèrent se rendre dans la sous-préfecture de Bakouma, à 60 Kilomètres, pour des examens médicaux et des soins», a- t-il ajouté.
Cette information est confirmée par Dadamuo Rubin, un habitant de la commune de Zacko qui affirme qu’il conseille à son épouse d’aller passer les consultations prénatales à l’hôpital de Bakouma, afin de bénéficier de traitements de qualité.
L’adjoint au maire de la commune de Zacko, Alain Alabalé, sollicite l’appui du gouvernement afin sortir de cette situation qui affecte la santé des populations.