20 février 2012
1
20
/02
/février
/2012
07:41

Une compatriote, Mme Aline PIROUA, est décédée le 13 février 2012 à Toulouse et a été inhumée
le 17 février 2012 au cimentière Lalande de cette ville. Beaucoup de questions se posent autour de l’illustre disparue qui fut une grande militante du KNK de Toulouse dont elle était
même la Présidente de l’organisation des Femmes du Sud-Ouest de la France.
Le KNK France et BOZIZE n’ont rien fait pour cette brave militante de première heure. Aline PIROUA était
pourtant une des premières à soutenir BOZIZE car Toulouse fut la première ville au monde à faire appel à la
candidature de BOZIZE en 2003. Aline a passé 43 ans à Toulouse. Elle était connue et respectée par tous d'où la
facilité avec laquelle elle avait rassemblé la communauté pour la cause, ensuite elle a fait le tour de la France à ses frais pour implanter le KNK.
Mais depuis les dernières élections, cette dame n'a même pas reçu ne serait-ce qu’une lettre de remerciement. Titulaire
d'une maîtrise en relation internationale, elle avait manifesté son désir de retourner au pays mais n'étant pas gbaya ou marié un gbaya Bossangoa, son retour n’a pas
intéressé la galaxie bozizéenne. Pourtant des personnes comme Sylvie MAZOUNGOU ainsi que Francis KOPAYE, qui ont moins fait qu’elle, sont devenues ministre et DG simplement parce que pour ce dernier s’est entiché de la nièce de
BOZIZE
Il parait que le jour de la disparition c'est à dire le 13/02/2012 à 7
H00 du matin, l’actuelle 3e vice-présidente de l'assemblée nationale qui n’est autre que Gina Michèle SANZE, également ancienne
ressortissante du KNK Toulouse, aurait rassuré la famille que BOZIZE était informé et qu’il aurait promis que tout serait fait pour
les aider pour les obsèques d’ Aline. Mais quelle ne fut pas la déception de ses proches car en définitive, personne n’a fait signe de vie et la pauvre a été portée à sa dernière demeure ici en
France devant les patrons du KNK France qui se sont confondus dans des lamentations et larmes de crocodile sans apporter une quelconque aide matérielle voire mobiliser le KNK France afin de
ramener la dépouille au bercail.
Maintenant qu’elle n’est plus, tout Toulouse pense que l’argent a
été effectivement envoyé au président des jeunes KNK de Toulouse en la personne d’un certain Elvis DENGOSSIN qui aurait organisé
les funérailles avec la famille, selon certaines rumeurs. On dit que Bangui lui aurait envoyé une enveloppe de 10.000 euros alors qu’il n’en est rien en réalité. On attend le démenti du
KNK car comment comprendre que malgré le devis des pompes funèbres que la famille a fait parvenir le jour même du décès au nouveau SG du KNK Louis OGUERE
NGAIKOUMON, rien n’ait été fait pour le rapatriement du corps de la défunte en RCA ?
Le KNK aurait donc refusé de faire un geste parce que la disparue n'est pas gbaya comme le pensent les ouvrier(es) de Toulouse
et de France ? En tout cas devant toutes ces questions, les Centrafricain(es), ouvrier(es) KNK devraient tirer les leçons qui s’imposent quant à cette ingratitude caractérisée
et changer de cap car les cas des Bienvenu GUINON, Salet TOKI, Gertrude SAKANGA, Maurice OUAMBO,
Fabrice WALLOT et tant d’autres montrent que le KNK restera la panacée des Gbaya boys.
Correspondance particulière de Toulouse pour C.A.P
Published by Centrafrique-Presse.com
-
dans
Politique