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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 18:41

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Bakouma : Les captifs relâchés témoignent

Bakouma sur carte google

 

Bakouma, 3 juillet 2012 (RJDH) – Les personnes prises en otages par la bande armée qui a saccagé, le dimanche 24 juin, les locaux de la société française d’exploitation d’uranium AREVA, et qui ont été relâchées plus tard après avoir transporté le butin des ravisseurs, ont raconté leur vécu.

Un captif relâché, admis à l’hôpital de Bakouma (est), témoigne que depuis son admission dans cette institution sanitaire, il n’a reçu aucun soin. « Nous étions au total 16 détenus. Après notre libération, je suis arrivé dans le village de Léngo, à 20 kilomètres de Bakouma. Mes parents m’ont obligé, parce que je me porte mal, à me rendre au centre de santé. Je n’ai pas de moyens financiers. J’ai eu des enflures partout et personne ne m’est venu en aide », témoigne-t-il.

« Quand les rebelles voulaient nous relâcher, ils nous ont remis une note pour les éléments des Forces armées centrafricaines (FACA). Dans cette note, ils ont écrit qu’ils ne sont pas venus pour faire du mal à la population, ni aux forces de l’ordre. Mais qu’ils sont venus pour le site d’AREVA. Et si les éléments des FACA continuent de les pourchasser, ils vont leur livrer le combat, et c’est la population qui en subira les conséquences», a  fait savoir un autre captif.

« Avant de nous relâcher, poursuit la même victime, les tongotongo(appellation locale de la LRA) nous ont mis en garde de ne pas les combattre. Ils ont dit que nous sommes des civils et qu’il ne faut pas que les autorités locales nous incitent à les combattre. Les rebelles ougandais sont dans la forêt centrafricaine pour préparer le combat  contre le gouvernement ougandais, et non contre les Centrafricains ».

Edouard Kongbaélé, chef du secteur agriculture à l’Agence centrafricaine de développement agricole (ACDA), était aussi au nombre des otages avant de prendre la fuite. Il relate sa mésaventure.  « J’étais de retour d’une tournée dans les villages périphériques, à quelques mètres de Bakouma. J’ai croisé les tongotongo, qui m’ont pris en otage alors qu’ils revenaient du site d’AREVA. Ils portaient la tenue et les bottes que portaient les employés de cette société ».

« J’ai pris la fuite en cours de route, poursuit Edouard Kongbaélé. Ces malfaiteurs ont emporté tous mes bagages. D’après ce que j’ai vécu, ces hommes ne parlaient pas une langue commune à celle de la population. Les autres captifs centrafricains qui étaient avec eux servaient d’interprète ».

Birao : Les marchés connaissent une flambée des prix des aliments de base

produits de première nécessité

 

Birao, 3 juillet 2012 (RJDH) – Le prix du mil et du sorgho, qui constituent les aliments de base de la population, a sensiblement augmenté ces derniers temps. Cette situation vient s’ajouter à la crise alimentaire qui dure depuis plus d’un mois dans la préfecture de la Vakaga (nord-est).

D’après le constat fait, ce mardi 3 juin, sur le marché de Birao, une cuvette de mil et de sorgho qui coûtait 2 000 FCFA se vend actuellement au prix de 6 500 FCFA. De plus, ces produits commencent à être rares sur les marchés.

« La population a de sérieux problèmes à s’approvisionner en produits vivriers », a commenté une mère de famille interrogée au marché de Birao.

Huit personnes sur dix interrogées par le correspondant du RJDH ont fait savoir qu’elles ne mangeaient plus à leur faim. Certains ménages ne  partagent qu’un repas par jour tandis que d’autres peuvent passer toute la journée sans manger.

« On a du mal à trouver à manger, le marché est vide. Le sorgho et le mil ne sont pas sur le marché parce que la population n’a pas bien cultivé l’année dernière face aux multiples troubles militaro-politiques que nous avons connus», a fait valoir une habitante, qui a requis l’anonymat.

Mohamed Issa, habitant de Birao, a pour sa part indiqué que « la vie est très difficile à Birao, et la famine a touché à presque toute la préfecture de la Vakaga. Nous demandons au gouvernement et aux organisations humanitaires de nous venir en aide, car nous souffrons ».

Depuis le début de mois de mai, une évaluation conduite par les ONG humanitaires dans la Vakaga révèle que près de 45 000 personnes sont confrontées à une crise alimentaire.

Bangui : Le directeur général de la Gendarmerie fait le point sur la Sonatu

bus-sonatu.jpg

 

Bangui, 3 juillet 2012 (RJDH) – Avec 43 bus disponibles, la Société de transport urbain (Sonatu) se retrouve présentement   avec  35 ou 38 bus en opération en raison d’un manque de pneus.

C’est la précision qu’a apportée, le mardi 3 juillet, au RJDH le  colonel Pierre Chrysostome Sambia, directeur général de la gendarmerie et chargé de la gestion provisoire de la Sonatu.

« C’est la société Rosamie qui nous livrait les pneus, mais pour le moment, elle n’en dispose plus. J’ai été  obligé de passer une nouvelle commande à un commerçant centrafricain qui se trouve à Douala. Donc, dans peu de temps, nous allons avoir 100 pneus pour les bus », a-t-il expliqué.

Abordant la question  de la gestion des fonds à la Sonatu critiquée par une partie du personnel, le colonel Sambia  a fait savoir que «  la société a mis de l’argent dans une banque de la place et que les dépenses doivent être autorisées par la hiérarchie », a-t-il précisé.

Enfin, Guy Goyaka, délégué du personnel de la Sonatu, souhaite que la direction  associe le responsable du personnel à toutes les décisions qui doivent être prises pour éviter tout dérapage lié à d’éventuelles réductions des employés.

La direction de la Sonatu a déjà laissé savoir qu’elle envisageait des licenciements. Une réunion s’est tenue le mardi 3 juillet sur cette question.

 

Kaga Bandoro : Évasion de personnes détenues à la gendarmerie

Kaga-Bandoro, 3 juillet 2012 (RJDH) – Un jeune homme soupçonné d’avoir tué son rival à coups de poignard le 28 juin dernier s’est évadé, avec quelques autres prisonniers détenus, de la gendarmerie de Kaga-Bandoro, a signalé, le samedi 30 juin, le commandant de brigade, Adoum Josué.

« Ils ont cassé la porte de la geôle et enlevé  les briques de la prison pour leur permettre de s’enfuir, sans être aperçus par les éléments de la sécurité. Jusqu’ici, on ignore encore le nombre d’évadés », a expliqué le commandant de brigade.

Il précise toutefois que la gendarmerie est actuellement à la poursuite de ces détenus et surtout, du présumé tueur, pour les remettre à la disposition de la justice.

Ce dernier aurait surpris sa femme le trompant avec un autre  homme. Il l’aurait alors frappé de coups de poignard. La victime a succombé à ses blessures quelques heures après avoir été évacuée d’urgence à l’hôpital.

 

Bria : Les autorités administratives mettent en garde les fauteurs de trouble

Bria, 3 juillet 2012 (RJDH) – Le préfet intérimaire de la Haute-Kotto, Lin Serge Guiara, a mis en garde les  « fauteurs de trouble », le lundi 2 juillet, au sujet des rumeurs d’une éventuelle attaque de groupes armés.

Dans un communiqué officiel diffusé à longueur de journée sur Radio la Voix de Barandaké (radio communautaire de Bria), Lin Serge Guiara a mis en garde « les  fauteurs de trouble qui veulent remettre en cause le processus de paix enclenché dans la région ».

Il a par ailleurs encouragé la population  de la  localité, bouleversée par cette rumeur,  à vaquer librement ses occupations  quotidiennes afin de relever le niveau de l’économie de la préfecture de la Haute-Kotto.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches