Boali : Pénurie de manioc constaté sur le marché
Le prix du manioc est passé de 1750 Fcfa à 3000 Fcfa ces dernières semaines à Boali, a rapporté ce matin la radio ICDI.
« J’ai 15 personnes en ma charge, avec l’augmentation du prix du manioc, mes enfants ne mangent plus à leur faim », a déploré Frédéric Dabilengué, un chef de ménage de la ville de Boali interrogé par radio ICDI. Pour ce dernier, l’administration communale doit prendre ses responsabilités en réglementant les prix des produits de première nécessité sur le marché local.
Harminaud Sanzet cultivateur à Boali estime que ce sont les vendeurs de manioc qui augmentent impunément les prix des cuvettes pour se faire plus d’argent.
Un personnel de la mairie de Boali qui a requis l’anonymat a souligné que cette hausse du prix du manioc est constatée dans plusieurs communes dans toute la préfecture de l’Ombella M’poko, notamment à Bossembele, à Yaloké, et à Lambi parce que la population ne s’intéresse pas beaucoup à l’agriculture.
Il a annoncé une réunion dans les prochains jours avec les chefs de quartiers et les chefs de villages pour réfléchir à cette situation.
Boda : une pluie diluvienne fait des sans-abris
Une pluie diluvienne accompagnée d’un vent violent s’est abattue sur la ville de Boda (sud) dans la nuit du 9 au 10 avril, faisant de nombreux sans-abris, a rapporté ce matin radio Songo de Mbaïki.
D’après les nouvelles annoncées par radio Songo, plusieurs maisons ont été détruites et on compte des centaines de victimes qui ont perdu leur maison. La toiture du lycée de Boda a été également emportée par le vent. On ne connait pas encore le bilan de cette catastrophe.
Bangui : Les employés mécontents de leur substitution par des élèves gendarmes
Certains receveurs et certaines hôtesses de la Société nationale de transport urbain (SONATU) ont critiqué ce matin l’utilisation des élèves gendarmes à leur place depuis la fin de la semaine passée.
« Le samedi passé, nous étions programmés comme d’habitude pour aller travailler. Mais arrivé sur le terrain, on nous a écarté au profit des élèves gendarmes, ce n’est pas normal », a confié une hôtesse.
Un autre a fait savoir que cette décision aurait été prise par la gendarmerie sur la base des rameurs qui accusent les receveurs et les hôtesses de ne pas faire de bonnes recettes. « Je pense que autorités de la gendarmerie ont cédé à des rumeurs. Je sais que nos recettes ont diminué parce que les élèves sont en vacances de Pâques».
« Je pense que ce n’est pas la solution, mon souhait est que l’on arrive à mettre en place rapidement un autre conseil d’administration pour veiller au redressement de la société, les gendarmes ne doivent pas être transformés en receveurs ou en hôtesses », a estimé une autre hôtesse aussi a elle aussi gardé l’anonymat.
Le RJDH n’a pas pu joindre la gendarmerie pour avoir sa version des faits. Signalons que dans un entretien exclusif avec le colonel directeur général de la gendarmerie, Pierre Chrysostome Sambia, réalisé dans la dernière semaine du mois de mai, ce dernier avait annoncé la mise en chômage technique d’une partie du personnel à cause de la crise. Mais cette décision n’a pas encore été rendue publique.