Suite aux résultats provisoires des élections générales regroupées du 23 janvier 2011, publiés par la commission électorale indépendante moins les représentants des autres entités politiques qui proclament le général Bozizé vainqueur au premier tour avec 66,08%.
Ce sont là des résultats qui révèlent un simulacre d’élection, tant et tant de nombreuses et graves irrégularités que nous ne pouvons tous les énumérés ont été constatés ici et là. L’injustifiable étant la disparition ou le non comptage de 1262 bureaux de vote soit entre 400 à 500.000 voix. Dès lors, les chiffres annoncés ne peuvent plus êtres crédibles.
Un scandaleux score à la hussarde qui ne correspond à rien pour ceux d’entres nos compatriotes qui connaissent bien le paysage politique de notre pays et son électorat. Depuis pratiquement huit (8) bonnes années pendant lesquelles, le régime du général Bozizé n’a semé que désordres, incompétences, divisions entre filles et fils de notre pays et autres frustrations en tous genres de nature à compromettre le fragile équilibre de notre riche et beau pays.
Toutes ces exactions préméditées et commises par le général Bozizé et son parti le KNK avec la complicité de la commission électorale indépendante constituent des motifs sérieux d’invalidation de ces résultats pour la paix et la cohésion nationale. Le droit du vote pourtant garantie par la constitution au peuple centrafricain est une fois encore bafoué. En cela, le bon et généreux peuple centrafricain a été encore humilié et méprisé.
Face à tous ces éléments objectifs, animé par son esprit républicain et de liberté, Fini kodé dénonce cette maladroite et irresponsable tentative de putsch électoral orchestré par le général Bozizé. Il en appelle à la vigilance de tous.
A présent, notre regard se porte comme un seul homme sur la décision très attendue des sages membres du conseil constitutionnel qui veilleront à n’en pas douter à faire une lecture juste des lois de la république avant que notre pays ne s’embrase.
Franck SARAGBA
Fini kodé
La troisième voie