Fait à Dakar, le 18 Mars 2012
COMMUNIQUE DE PRESSE N°21
Le collectif « Touche pas à ma constitution » tient à informer le coordonnateur et partisans de la COCORA que conformément aux dispositions de l’Article 12 de la constitution Centrafricaine qui dispose :
Tous les citoyens ont le droit de constituer librement des associations, groupements, sociétés et établissements d'utilité publique, sous réserve de se conformer aux lois et règlements.
Les associations, groupements, sociétés et établissements dont les activités sont contraires à l'ordre public ainsi qu'à l'unité et à la cohésion du peuple centrafricain sont prohibés.
Ce qui justifie d’une part l’existence de la COCORA et d’autre part non, vu la nature des activités de la COCORA (Irrigation des barrières illégales dans les quartiers de la capitale qui sont contraire à l’ordre public ainsi que la distribution des armes blanches aux jeunes Centrafricains les encourageant ainsi à démolir l’unité et la cohésion du peuple Centrafricain) qui viole l’alinéa 2 de l’article 12 de la constitution.
D’après Lévi Yaketé, Coordonnateur de la COCORA: « Lorsqu’on active la flamme du nationalisme, c’est une flamme qui brille, qui brûle et qui ne s’éteint pas vite ! Et rien ne nous dit encore aujourd’hui que tout est fini ! Si le danger est loin de nous, ces barrières vont disparaître d’elles-mêmes ! »
Or la constitution prévoit qu’en cas de crise il est du ressort du Président de la République d’invoquer l’article 31 qui dispose: Le Président de la République peut, lorsque les circonstances l'exigent, après avis du Conseil des Ministres, du Bureau de l'Assemblée Nationale et du Président de la Cour Constitutionnelle, proclamer l'état de siège ou d'alerte pour une période de quinze (15) jours. Ce délai ne peut être prorogé que par l'Assemblée Nationale, réunie en session extraordinaire avec ou sans quorum.
Sommes-nous en carence d’autorité compétente en la matière ?
Où on est-on avec l’autorité du chef d’Etat ? Est-ce la COCORA une volonté permissible ?
Le collectif invite M Lévi YAKETE à méditer la légitimité de sa milice en prenant connaissance de l’article 19 de la constitution qui dispose : La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par voie de référendum ou par ses représentants.
Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice ni l'aliéner.
Le collectif appelle les jeunes Centrafricains responsables de ces barrières illégales de les démantelé dans le plus bref délai car il incombe à la police et la gendarmerie de maintenir l’ordre et garantir la sécurité de la population pas à une tierce milice par conséquent nous demandons à la jeunesse de se mobiliser pour les élections législatives anticipée et un dialogue sincère avec tous les Centrafricains et rien qu’en Centrafrique, conditions sine qua none de retour d’une paix durable.
Nous invitons le Gouvernement d’union nationale tous les acteurs de la vie politique, la société civile et le Ministre de la Sécurité, de l’immigration-émigration et de l’ordre public JOSUE BINOUA particulièrement de faire preuve de maturité afin de mettre fin à ces barrières illégales qui infestent et polluent la ville de Bangui dans les plus brefs délais.
Le Centrafrique est un pays de droit régit par des textes juridiques. Alors nous invitons le Ministre JOSUE BINOUA et son département dont la tâche incombe d’assurer la sécurité et l’ordre public de mettre un terme aux activités des miliciens de la COCORA (Ces barrières typiques à celles du Rwanda en 1994, Quelle avenir pour la jeunesse Centrafricaine ??), autrement le collectif va ester M Lévi YAKETE devant la Cour Pénale Internationale pour répondre de ses actes et le Ministre JOSOUE BINOUA pour sa complicité (son silence approbateur). A ce jour le collectif dispose des preuves des machettes distribuées aux jeunes Centrafricains dans plusieurs quartiers de Bangui.
Ampliation :
Président de la République
La presse Centrafricaine
PM
Ministre de la Defense
Binuca etc.
Le Coordonnateur-Général
Kenny ZOUNGARANI