L'Union européenne souhaite informer tous les Centrafricains et Centrafricaines ainsi que toutes les parties prenantes au processus électoral que, contrairement aux messages et critiques qui om été rapportés dans les médias à l'encontre de la Communauté internationale et en particulier de l'Union européenne, les partenaires internationaux sont toujours attachés au bon déroulement des élections en République centrafricaine.
L'Union européenne depuis le début, a marqué sa volonté d'accompagner le gouvernement ainsi que toutes les parties prenantes, sans exclusive pour la réalisation d'élections libres, transparentes et crédibles.
A cet effet, 1'Union européenne s'est engagée à financer les élections de 2010 à hauteur de 6,5 millions d'EURO soit près de 4,3 milliards de francs CFA. Les fonds sont prêts à être décaissés.
Comme tous les Centrafricains et Centrafricaines, nous attendons dès lors qu'un accord politique global et consensuel intervienne entre toutes les parties prenantes sur un chronogramme et ses modalités techniques de mise en œuvre ct que celui-ci trouve sa légalité et sa légitimité dans un Décret Présidentiel convoquant le corps électoral, conformément à l'ART 54 du Code électoral. Ce Décret et le chronogramme y afférent constituent l'engagement ferme et irrévocable de toutes les parties de mener à bien des élections libres, transparentes et crédibles. C'est ce que nous souhaitons toutes et tous.
Il est dès lors de la responsabilité première de la Commission Electorale Indépendante (CEI) de finaliser le plus rapidement possible ce chronogramme er d'aboutir à un consensus politique global, que sanctionnera la décision présidentielle de convoquer le corps électoral.
Dans ces conditions, et si le gouvernement en faisait la demande, l'Union européenne pourrait alors envisager favorablement d'augmenter sa contribution au financement des élections en la portant à environ 9.5 millions d'EURO soit près de 6.2 milliards de francs CFA.
Ainsi, contrairement à ce qui se dit ou s'écrit, l'Union européenne et ses Etats membres assument leur part de responsabilité dans le bon déroulement des élections.
NDLR : Ce communiqué vient couper court à toutes les spéculations, fausses accusations et autres procès d’intention injustifiés de Bozizé et sa clique contre la communauté internationale en particulier l’Union européenne. On ne voit plus quel prétexte ils vont encore avancer pour continuer à renvoyer aux calendes grecques les élections en Centrafrique puisque l’argent du financement des élections est bien là à Bangui. Cerise sur le gâteau, il est même possible que l’UE puisse augmenter le montant de l’enveloppe, il suffit seulement que le gouvernement centrafricain justifie sa demande.