Le dépeceur ici avec Sylvain Ndoutingaï
Jen Francis, l'autre Bozizé Monique Bozizé ici avec Carla Bruni Sarkozy
Une enquête en exclusivité de Centrafrique-Presse
Le mécanisme de pillage des ressources de l’économie centrafricaine par la galaxie BOZIZE (c’est-à-dire François BOZIZE lui-même, sa femme Monique BOZIZE, sa maîtresse préférée Renée Madeleine BAFATORO, Francis BOZIZE, alias « l’autre BOZIZE » et héritier désigné du pouvoir, l’indéboulonnable Sylvain NDOUTINGAI le « chef percepteur » et caissier privé, et divers autres prédateurs du clan) s’est perfectionnée au fil des ans.
Mme Monique BOZIZE et sa rivale Renée Madeleine BAFATORO, ont trouvé un moyen imparable pour s’enrichir. Elles ont créé des ONG prétendument consacrées au développement social : « Fondation Femme, Enfant, Solidarité » est par exemple le nom de la Fondation de Mme Monique BOZIZE, tandis que sa rivale Renée BAFATORO est également la présidente d’une autre. .
En réalité ces deux ONG se sont spécialisées dans l’importation du sucre, de la farine, du riz, de l’huile et d’autres denrées de première nécessité sans acquitter de droits de douane. Et pour cause, BOZIZE leur a fait établir par le Ministre des Finances une décision d’exonération de tous droits de douanes à l’importation. Là où le bât blesse est que les produits importés sous ce régime de franchise douanière par ces deux « premières dames » sont intégralement remis à la vente sur le marché centrafricain. Le manque à gagner pour l’Etat se chiffre mensuellement à plusieurs centaines de millions de francs CFA, et symétriquement les gains mensuels pour nos deux bonnes dames se chiffrent également à plusieurs centaines de millions de francs CFA. Ces « ONG » ne sont que des officines d’enrichissement illicite aux dépens du Trésor Public, au vu et au su de tous !
Comme si cela ne suffisait pas, l’ancien mercenaire du Biafra Armand IANARELLI, devenu le super DG des douanes centrafricaines, à la tête de sa structure privée de douanes baptisée Société de Détection des Importations Frauduleuses (SODIF) qui a signé un protocole d’accord secret avec l’Etat centrafricain, pour n’en faire qu’à sa tête sous la protection de François BOZIZE dont il se prévaut de l’amitié, reverse régulièrement à Mme Monique BOZIZE, les quantités de sucre, de farine et d’huile saisies que celle-ci s’empresse d’écouler pour son propre compte et à plein tarif sur le marché national.
Cerise sur le gâteau, les chefs d’entreprise sont activement et souvent sollicités pour faire des dons en espèces sonnantes et trébuchantes, comme cette société de téléphonie mobile dont nous taisons exprès le nom, qui s’est récemment délestée de quelques millions pour l’ONG de Mme Monique BOZIZE.
Quant à Francis BOZIZE le fils héritier, ex-caporal-chef en Bosnie devenu Colonel par la seule volonté de son père, s’est spécialisé dans la prédation des fonds destinés à l’armée. Tel père, tel fils, Bébé BOZ a déjà une brochette de maîtresses à qui il a refilé tous les marchés de l’armée. Elles sont devenues pour son compte, les fournisseurs exclusifs de manioc, de viande, de savon, d’huile, etc... à l’armée. Tous les anciens fournisseurs des Faca ont été purement et simplement mis à l’écart au profit des « femmes de main » du fiston national Francis BOZIZE, notre Kim-Jeung-Il national. Le marché des uniformes et des chaussures est réservé en exclusivité à Francis lui-même, qui passe les commandes comme Ministre délégué des armées, ordonne la dépense comme administrateur principal de crédit des armées, et perçoit l’argent décaissé par l’intendance comme commerçant. Et la boucle est bouclée.
Sylvain NDOUTINGAI, c’est l’hyène du pays. Il sent l’odeur de l’argent à plusieurs kilomètres de distance, comme l’hyène sent la charogne de loin. Absolument tous les intervenants du secteur minier, ainsi que tous les demandeurs de permis miniers, doivent au préalable lui payer une dîme sinon…pas d’autorisation de travailler. Il est la pompe à finances du clan et agit sous la protection exclusive de François BOZIZE à qui il rend compte des recettes engrangées.
De Beers, Axmin, Areva, Lobaye Gold, Primo, Badica, Diamond Distributor Centrafrique, et on en passe et des meilleurs, tous sont passés à la caisse privée de Sylvain NDOUTINGAI. La règle est simple : « vous me payez, vous travaillez ; vous ne me payez pas, vous partez ». Les diamantaires en savent quelque chose. L’argent volé aux entrepreneurs est mis en sécurité en Afrique de l’Ouest (Burkina et Bénin où BOZIZE et NDOUTINGAI ont construit et acheté des immeubles) et en Asie du Sud-Est.
Les autres membres du clan (Socrate BOZIZE, Franklin BOZIZE, Teddy BOZIZE, Kévin BOZIZE, Papy BOZIZE, Djodjo BOZIZE, le délinquant expulsé de France, Giscard BOZIZE etc.) sont spécialisés dans le harcèlement des opérateurs économiques. Tous ont reçu plusieurs fois la visite de ces enfants BOZIZE qui sollicitent constamment de l’argent pour leurs divers besoins personnels. Les chefs d’entreprise qui refusent de leur donner de l’argent reçoivent en retour plusieurs contrôles fiscaux et toutes sortes de menaces.
Résultats : Plusieurs chefs d’entreprise installées à Bangui sont obligés de passer le plus clair de leur temps hors du pays. L’un d’eux a eu le courage de nous déclarer sous couvert d’anonymat : « Il faut être fou pour investir actuellement en Centrafrique ».
En conséquence de cette situation, les Centrafricains attendront longtemps pour voir des investisseurs sérieux venir dans leur pays. « Le poisson commence toujours à pourrir par sa tête », dit-on ! C’est ce qui arrivé à ce pays.
Une seule solution : BOZIZE DOIT PARTIR !