Ai- Rca- Mercredi, 18 Août 2010 15:45 - Dans un communiqué de presse signé le 17 août de son Président Maka Gbossokotto et parvenu au desk central de l’agence Ai, l’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA), fait état de l’agression de Virginie Makounzi, camerawomen exerçant à la Télévision centrafricaine (TVCA).
C'était dans la nuit du 15 au 16 août dans le quartier Ngongono 7 dans le 8è arrondissement.
Le communiqué précise que, Mme Makonzi a été agressée par un groupe d’hommes enturbannés et habillés en tenue des Forces Armées Centrafricaine (FACA) de son retour d’une mission à Bossangoa où elle accompagnait le Ministre de l’Education Nationale Ambroise Zawa, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de la République Centrafricaine.
Selon le document, , cet acte crapuleux s’est produit aux environ de 1H du matin et ceci devant son beau père, ses enfants, tout juste au moment où le véhicule qui la ramenait a rebroussé chemin pour aller déposer les autres passagers.
Le communiqué poursuit qu’ils ont été surpris par des détonations nourries d’armes légères suivies de sommation intimant l’ordre de se coucher, face contre terre. S’en est suivi des fouilles corporelles. Le sac, la valise, le téléphone portable, la camera et les cassettes ainsi que les provisions de Mme Makounzi ont été confisqués et emportés par les assaillants.
Fort de ce qui précède indique le communiqué, l’UJCA constate avec tristesse que le métier du journaliste n’est pas du tout respecté en Centrafrique. La puissance publique qui a pour rôle de protéger le journaliste et de lui porter assistance dans l’exercice de sa profession a dans le cas d’espèce foulé aux pieds ce principe cher à tout Etat de droit.
L’UJCA exige une enquête immédiate, sérieuse et impartiale et condamne avec la dernière énergie cette agression ignoble et traitement inhumain infligé à Mme Makounzi avant de lancer un appel à tous les journalistes que ce soit du privé ou du public de s’unir pour barrer la route à ces actes d’intimidation dirigé contre les journalistes.
Ai Doual