BANGUI - AFP / 06 mai 2010 11h57 - Une personne a été blessée et une autre est portée disparue dans une attaque dimanche à Bangoran (nord) contre trois véhicules du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a indiqué jeudi à l'AFP une source militaire centrafricaine.
"Les hommes armés ont ouvert le feu sur le véhicule en tête du convoi, qui regagnait Bangui à la suite d'une mission à Ndélé (nord). Les tirs des assaillants ont blessé à la jambe un membre du personnel centrafricain de cette organisation. Le chauffeur du véhicule a disparu, et n'a pas encore été retrouvé", selon cette source militaire qui a précisé qu'"une mission militaire déployée d'urgence dans le secteur" était intervenue.
Toujours selon cette source, "il est difficile de dire s'il s'agit d'éléments rebelles ou d'éléments incontrôlés. Parce que les braconniers ainsi que les coupeurs de route font parler d'eux dans ce secteur".
La zone de Ndélé est particulièrement instable, notamment en raison de la présence de la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), qui n'a pas intégré le processus de paix et s'est montré active ces derniers mois après la disparition de son chef Charles Massi, donné pour mort par ses proches.
"Nous faisons l'humanitaire auprès des populations qui sont dans le besoin. Je ne sais pas dans quel état d'esprit, nos collaborateurs vont poursuivre les activités à l'intérieur du pays. C'est vraiment regrettable", à déclaré Yacinthe Wodobodé, coordinatrice du Comité national de lutte contre le sida (CNLS).
NDLR : On se demande dans quel pays vit la coordinatrice du CNLS. Elle passe plus son temps à faire de la prédation et des magouilles qu’à gérer le CNLS. Du fait de sa mauvaise gestion, plusieurs malades du Sida sont demeurés des mois et des mois sans leurs produits, le Fonds Mondial ayant momentanément suspendu ses financements. C’est curieux que cette brave dame découvre seulement maintenant la triste réalité de son pays à travers cet incident. Il faut arrêter de se mettre la tête dans le sable comme le fait l’autruche. Si le contrôle de 8 préfectures sur 16 que compte la RCA échappe entièrement aux autorités centrales de Bangui, il ne faut nullement faire semblant d’ignorer cette incontournable réalité, qu’on fasse de l’humanitaire auprès des populations de l’arrière pays prises elles aussi en otage ou autre chose.