

Bangui, 21 jan. (ACAP) –Le premier congrès des femmes ouvrières du parti travailliste KWA NA KWA du Président François Bozizé, s'est ouvert jeudi 21 janvier à Bangui, en présence du président du bureau politique M. Joseph Kitiki Kouamba, du président de l’Assemblée Nationale, Célestin le Roy Gaombalet et de la présidente de l’organisation nationale des femmes ouvrières, Mme Annette Aoudou Packo.
Une centaine de femmes ouvrières venues de Bangui et des seize préfectures de la République Centrafricaine prennent part à ce congrès de deux jours. L'ordre du jour de ces assises est entre autres l'examen des problèmes économique, politique, sociaux et de droit pour mieux appréhender l’origine des maux qui gangrènent la société centrafricaine depuis ces dernières décennies.
« Le
président fondateur François Bozizé souhaite que les femmes et les hommes soient engagés à ses côtés pour relever le défi qui se pointe à l’horizon, d’une part, et assurer la transformation en
profondeur de la société centrafricaine d'autre part», a
déclaré M. Kitiki Kouamba.
Il a invité les femmes ouvrières à introduire dans leurs discussions la question de la place et du rôle de la femme dans le projet de société du parti KNK, la place du parti dans l’environnement
politique centrafricain après les élections, afin de mieux conduire la politique de la reconstruction nationale avec son projet de société.
« L’idéologie du KNK consiste à tout mettre en œuvre pour assurer la reconstruction nationale et le développement de la République Centrafricaine par le travail rien que le travail dans la fraternité et la tolérance en magnifiant la devise, travail, justice et progrès », a pour sa part expliqué la présidente de l’organisation nationale des femmes Mme Packo.
A cet effet, a-t-elle fait remarquer, "le parti travailliste KNK n’est pas un parti ordinaire et classique, le KNK se veut l’espérance du peuple centrafricain".
Elle a lancé un appel pressant à toutes les femmes patriotes et de bonne volonté, entre autres, fonctionnaires, commerçantes, cultivatrices étudiantes et élèves, afin que toutes celles qui reconnaissent et apprécient le fruit du KNK à briser les chaines du régionalisme ou du clanisme pour venir adhérer au parti KNK.
Il faut rappeler que le parti travailliste KNK est créé le 13 octobre 2009 au congrès de Mbaïki dans la préfecture de la Lobaye, la philosophie essentielle est "le travail rien que le travail" ainsi que rassemblement de toutes les Centrafricaines et tous les centrafricains
NDLR : D’une source proche du cabinet présidentiel qui a requis l’anonymat, cette présidente nationale des femmes KNK, par ailleurs nièce et femme des missions secrètes de Bozizé, avait reçu beaucoup de fric et la responsabilité des travaux de réhabilitation de la Cité des 14 villas où devaient être logés les chefs d’Etat lors du récent sommet de la CEMAC à Bangui. 48 heures avant l’arrivée des hôtes de marque, Bozizé est entré dans une verte colère lorsqu’il s’est rendu lui-même sur les lieux pour constater que rien n’était prêt. Les travaux de peinture, de plomberie, de climatisation ainsi que l’équipement des villas étaient loin d’être terminés alors que beaucoup d’argent avait été pourtant remis à Mme Annette Aoudou Pacco. Furieux, Bozizé a dû appeler l’entreprise DAMECA de Joseph Kamach à la rescousse pour rattraper in extremis les choses, moyennant encore un autre financement. Les parents de Bozizé ne savent faire qu’une seule chose : bouffer l’argent. Sur le plan du protocole de ce sommet, Bozizé a dû également faire appel en catastrophe à l’ex DG du protocole d’Etat Stanislas Moussa Kembé pourtant en poste depuis comme ambassadeur à Washington, pour qu’il rapplique dare-dare à Bangui car il y avait péril en la demeure. Il est vrai qu’il y a belle lurette, Bangui n’avait plus abrité un sommet avec autant de chefs d’Etat qui passent des nuits comme celui de la CEMAC qui vient de se dérouler. Le protocole d’Etat avait donc perdu la main…