Centrafrique : Le Parti socialiste observe avec vigilance les développements politiques dans ce pays
Vendredi 29 mars 2013
Communiqué de presse
Jean-Christophe Cambadélis, Secrétaire national à l'Europe et à l'international
Ainsi qu’il l’a déjà exprimé, le Parti socialiste condamne la prise du pouvoir par la force par la Séléka le 23 mars dernier. Il déplore les meurtres et les pillages des premiers jours, et aussi les lourdes pertes en vies humaines parmi le contingent d'Afrique du Sud.
Le Parti socialiste regrette que le président déchu, François Bozizé, ait immédiatement agi à l'encontre des accords de sortie de crise signés le 11 janvier 2013 à Libreville.
Le Parti socialiste reste très vigilant à ce que le nouveau président, Michel Djotodia, garde comme objectif le respect strict de ces accords et à ce que des élections soient organisées dans les meilleurs délais possibles. En effet, il rappelle que les Accords de Libreville ont pour vocation essentielle de préparer une transition politique pacifique vers l'établissement d'un pouvoir légitime issu d'élections libres et transparentes, ne présentant pas comme candidats les acteurs de cette transition.
Le Parti socialiste observe qu'alors que les élections présidentielles devaient avoir lieu à échéance du mandat du président déchu, en 2016, son successeur ne bénéficie d'aucune raison légitime d'attendre jusqu'à ce délai.
Le Parti socialiste appelle l’ensemble des pays amis de la Centrafrique à agir dans ce sens. Il espère ainsi des Chefs d’État de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale, qui se réunissent dans quelques jours à N'Djaména, qu'ils rappellent avec vigueur les principes des Accords de Libreville, et qu'une feuille de route précise permette leur pleine application en impliquant dans la transition en cours les cinq parties prenantes de ces accords.
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Service de presse
Parti Socialiste
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