Ai- Rca- Lundi, 25 Avril 2011 11:04 - La représentante résidente du Programme Alimentaire Mondiale Sitta Kaï-Kaï arrivée en fin de séjour a fait ses adieux le 22 avril au président de la République François Bozize.
C'était au Palais de la Renaissance.
"Je suis venue remercier le chef de l'Etat et à travers lui toute la nation centrafricaine pour l'accueil chaleureux que j'ai reçu en Centrafrique", a confié Mme Kai-Kai au sortir de l'audience.
"Quand je fais le bilan de mon séjour en terre centrafricaine, il est positif. Parce que je suis arrivée au moment où il y avait des déplacés partout dans le pays. Nous avons distribué beaucoup de vivres. Mais, depuis quelque temps, le tonnage de vivre à distribuer a considérablement diminué parce que le PAM se ravitaille localement. ",a-t-elle poursuivi.
Elle s'est félicitée de l'excellente collaboration qui a toujours eu entre son institution et le gouvernement centrafricain, remerciant en passant des membres du gouvernement qui l'ont accueillie à bras ouvert.
"Quand le chef de l'Etat François Bozize était de passage à Rome, il s'est entretenu avec notre doyen en s’appuyant sur deux points à savoir : la cantine scolaire et l'appui à la production agricole", a rappelé Mme la représentante
Pour elle, si aujourd'hui la RCA produit elle-même des vivres rachetés par le PAM c'est en partie grâce à la paix retrouvée.
Mme Sitta Kaï-Kaï a passé 3 ans et 7 mois en République Centrafricaine.
Kabongo, Ai Bangui
Centrafrique : MSF et le paludisme
Ai- Rca- Lundi, 25 Avril 2011 10:45 "Plus de malades en RCA pourrons bénéficier désormais des soins contre le paludisme si et seulement si nous améliorons l'accès aux diagnostics et aux traitements mais aussi et surtout en développant des capacités des centres de santé aux niveaux primaires et communautaires", a déclaré l’un des responsables de Médecins Sans Frontières (MSF).John Koundouba.
C'était au cours d'une conférence de presse qu'il a animée le 23 avril au siège de MSF Espagne, en présence de Mme Cornelia Kin de MSF Monde le Dr Marieta Lagos Yaliganza, du chef de mission de MSF France Olivier Ubry et de M Pablo Nuozzi.
La rencontre qui se tenait en prélude de la journée mondiale contre le paludisme, avait pour objectif principal de mettre à la disposition des hommes de média, des données non seulement sur le paludisme mais aussi sur les activités médicales des MSF en République Centrafricaine.
Selon M Koundouba, le paludisme est une maladie holo-endémique qui se transmet par la piqure d'un moustique et par la transfusion sanguine.
Enfin, le paludisme peut aussi se transmettre de la mère au nouveau-né via le placenta. Pour ce faire, cette maladie reste la principale cause de morbidité et de mortalité infantile.
« Et pour le traiter, pendant de nombreuses années, la quinine a été le traitement le plus utilisé. Mais elle a été remplacée par l'artéminisime combiné avec une autre molécule. Et on parle de la combinaison thérapeutique à base de l'artémisinime (CAT)", a-t-il expliqué.
A en croire M Kondouba, « nous sommes aujourd'hui arrivés à une gamme de médicaments réduite à cause justement du phénomène de résistance liée à des mauvais traitements ».
« En attendant de trouver un remède efficace ou encore la fabrication d'un vaccin, chose que nous attendons de tout nos vœux, des méthodes de préventions sont pratiquées telles que la distribution des moustiquaires imprégnées à toutes les femmes qui viennent pour des consultations prénatales, aux parents des enfants malnutris. Malheureusement ces moustiquaires imprégnées ne sont pas utilisées utilisés à bon escient. N’ayant aucun moyen de coercition sur les populations, nous ne pouvons que nous appuyer sur des agents de développement communautaire pour mener une campagne de proximité », a-t-il déclaré.
Selon lui, en dépit de nombreux obstacles rencontrés dans la lutte contre le paludisme en 2010, MSF a soigné environ 200 000 cas de paludisme en Centrafrique.
Selon des experts, le paludisme est parmi les maladies tropicales négligées (MTN).
Kabongo, Ai Bangui.