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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 00:12

 

 

vote d'une femme en Afrique

 

 

Le Président de La CEI confirme la date du 23 janvier pour les élections en Centrafrique

APA Bangui (Centrafrique)  18 janvier 2011 - Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), de Centrafrique, Joseph Binguimalet, a confirmé la date du 23 janvier 2011 pour la tenue des élections présidentielle et législatives.

‘’L’objectif de la CEI est de tenir les élections le 23 janvier prochain et elle y parviendra’’, a –t-il soutenu lundi à Bangui, lors d’un point de presse. Il a rassuré que par mesure de précaution, les listes électorales seront bel et bien affichées avant le jour du scrutin.

‘’Si ces listes qui sont manuelles se perdent ou subissent des actes de vandalisme, la CEI ne les aura plus, et cela peut causer des désagréments aux électeurs’’, a –t-il assuré.

Joseph Binguimalé a également rassuré que les missions de déploiement du matériels électoral lourd sont parvenues à destination après vérification. Le matériel sensible (bulletin de vote, encre indélébile, cachets et autres) est en train d’être mis en route.

Selon lui, la CEI dispose à cet effet de quarante (40) camions et de trois (3) avions pour les localités lointaines, difficiles d’accès par la voie routière. Pour les candidatures aux législatives la CEI a publié la liste définitive comprenant huit cent quatre et vingt-neuf (889) candidats.

Six cent vingt et quatre (624) proviennent des partis politiques soit 70% tandis que deux cent soixante et cinq (265) candidats se présentent comme indépendants représentant 29,80%.

En plus du Premier ministre, Chef du Gouvernement, quinze (15) ministres sur trente et deux (32) sont candidats (50%) notamment dans les circonscriptions électorales.

Cinq (05) présidentiables sont candidats aux législatives dans les circonscriptions électorales(le Président sortant François Bozizé, Ange-Félix Patassé, Emile Gros Raymond Nakombo, Martin Ziguélé, Jean Jacques Démafouth).

 

Centrafrique : Cap sur le scrutin du 23 janvier 2011!

Par Sébastien Lamba - 18/01/2011

Les listes ne seront affichées que le jour de l’élection parce qu’elles sont manuelles

 

Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Joseph Binguimalé a déclaré dans un point de presse, à Bangui, ce 17 janvier que l’objectif pour la CEI est le 23 janvier 2011. En faisant l’état des lieux du processus électoral a rassuré que les listes électorales seront bel et bien affichées avant le jour de l’ouverture du scrutin. La CEI, par mesure de précaution, retarde l’affichage car si ces listes qui sont manuelles se perdent ou subissent des actes de vandalisme (ce que je ne souhaite pas), la CEI ne les aura plus, et cela peut causer des désagréments aux électeurs a-t-il avancé

 

Le Président de la CEI, Joseph Binguimale a également rassuré que les missions de déploiement du matériels électoral lourd sont parvenues à termes après vérification. Le matériel sensible (bulletin de vote, encre indélébile, cachets et autres) est en train d’être mis en route. Selon lui, la CEI dispose à cet effet de quarante (40) camions et de trois (3) avions pour les localités lointaines, difficiles d’accès par la voie routière. Il faut retenir que pour les candidatures aux législatives la CEI a publié la liste définitive comprenant huit cent quatre et vingt neuf (889) candidats. Six cent vingt et quatre (624) proviennent des partis politiques soit 70% tandis que deux cent soixante et cinq (265) candidats se présentent comme indépendants représentant 29,80%.


En plus du Premier ministre, Chef du Gouvernement, quinze (15) ministres sur trente et deux (32) sont candidats (50%) notamment dans les circonscriptions électorales. Cinq (05) présidentiables sont candidats aux législatives dans les circonscriptions électorales ci-après: 4ème arrondissement de Bangui, le Président sortant François Bozizé; A Berbérati I, Ange-Félix Patassé et Emile Gros Raymond Nakombo; Bocaranga II, Martin Ziguélé; Sibut, Jean Jacques Démafouth.
http://jj.demafouth.free.fr

 

 

Le bulletin unique en usage pour le scrutin du 23 Janvier 2011

Par S.-P. Ndouba, jde - 17/01/2011

bulletin-de-vote.jpg

 

Environs 2, 2 millions d'exemplaires sont disponibles et seront distribués par la commission électorale indépendante

 

Pour la deuxième fois consécutive, les électeurs centrafricains vont utiliser un bulletin unique pour élire le président de la République et les députés à l'Assemblée nationale. Ce bulletin, dont environ 2, 2 millions d'exemplaires ont été livrés à la CEI le 4 janvier dernier, est une bande de papier glacé de 51, 5 cm de long sur 20 cm de large. Plié en quatre, ses dimensions sont ramenées à 20 cm sur 10, permettant un passage aisé par la fente de l'urne. Il offre suffisamment d'espace pour disposer les numéros d'ordre, noms et logos d'une quinzaine de candidats ainsi que des cases destinées à être cochées par l'électeur. Une fois dans l'isoloir, ce dernier peut donc cocher, à l'aide d'un cachet, la case correspondant au candidat de son choix, avant de revenir glisser son bulletin dans l'urne.

Le vote de cette année est facilité par le nombre relativement réduit de candidats à la présidentielle, à savoir 5 (contre 11 en 2005), ce qui a permis de disposer sur le bulletin des photos suffisamment éloquentes des candidats. La multiplicité des bulletins de vote appartient désormais à l’histoire. Adopté par l'Assemblée nationale en 1999, le choix du bulletin unique pour mettre un terme à la multiplicité des bulletins de vote a été entériné par le Conseil national de transition (CNT, parlement de transition) mis en place après le coup de force qui porta le général François Bozizé au pouvoir, le 15 mars 2003. L'argument qui avait prévalu lors des débats était que ce bulletin était plus économique et, surtout, plus adapté au profil de l'électorat centrafricain dont une bonne frange est analphabète.

Certains électeurs banguissois ont conforté cet argument par leurs réponses. L’identification des candidats sur le bulletin unique se fera sans encombre parce que «chaque candidat se trouve au côté de son emblème». Le bulletin unique libère la femme de la pression du mari, qui était tenté, autrefois, de chercher à vérifier le vote de son épouse. Désormais, cette pratique n’est plus possible.

 

NDLR : Une des preuves de la médiocrité et de l'incompétence de Binguimalé et sa clique de la CEI est la photo de l'ex candidat Justin Wilité pourtant disqualifié par la Cour constituttionnelle qui figure sur le bulletin de vote. C'est un cas d'annulation du scrutin.   

 

Voici quelques chiffres et modalités pratiques à propos des élections de 23 janvier

Par journaldebangui.com - 16/01/2011

La campagne électorale s’arrête le 21 janvier 2011 à minuit

 Selon la liste mise à disposition par la commission électorale indépendante, ils seront quelques 885 candidat aux législatives à aller solliciter les suffrages des électeurs dimanche 23 janvier. Il est clair que ce dimanche 16 janvier, les électeurs ne savent à quels saints se vouer. Les listes des électeurs ne sont pas encore disponibles sur les lieux de votes. Tout au plus les centres de votes sont connus. Le reste n’est pas disponible. Certains électeurs ont des cartes d’autres pas. Cependant chaque citoyen centrafricain inscrit sur une liste est convoqué pour aller voter.

La liste définitive des candidats aux élections législatives du 23 janvier 2011

Malgré le non affichage des listes électorales on dénombre au total: 5 candidats à la présidentielle et 885 aux législatives. Ils iront chercher les suffrages des électeurs.

1 842 160 électeurs sont recensés sur les listes pour 4573 bureaux de votes provisoirement validés, soit 423 bureaux supplémentaires par rapport à 2005

2 millions de bulletin disponibles aussi bien pour la présidentielle que pour les législatives
160 000 listes manuelles d’émargement photocopiées

C’est avec la carte manuelle que les électeurs iront voter. L’idée des cartes d’électeurs informatisées ayant été abandonnée. Si l’on est inscrit sur une liste sans carte, l’on peut aller voter soit à l’aide de la carte d’identité, soit sur le témoignage du chef de quartier.

Les bureaux de vote sont généralement installés dans des écoles. En cas de force majeur, ils peuvent être installés dans lieux publics aménagés pour cela.

Dans un bureau de vote il y a un président et deux assesseurs dont le second fait office de secrétaire. Tous doivent signer tous les procès-verbaux à la fin du scrutin.

Les bureaux de vote ouvrent le matin à six heures et ferment à 13 heures. C’est alors qu’ils se transforment en centre de dépouillement.

La diaspora votera à travers 8 représentations à savoir, au Congo Brazzaville, au Tchad, au Cameroun, au Gabon, au Benin, en Côte d’Ivoire, au Maroc et en France.

 

La commission électorale indépendante continue les préparatifs du scrutin

Par S.-P. Ndouba, jde - 17/01/2011

Le document indiquant les différentes étapes du vote est disponible à la CEI!

 

Au-delà des nombreux défis individuels ou catégoriels que doivent relever les Centrafricains à l'occasion des prochaines élections générales, il y a celui qui interpelle l'ensemble de la communauté nationale, à savoir réussir, en temps et en argent, l'organisation d'un scrutin. Autrement dit, programmer et préparer des opérations de vote, en évaluer le coût et s'en tenir scrupuleusement à ce qui est prévu.

Or, force est de reconnaître qu'à une semaine du 23 janvier, date du scrutin, nombre de données liées au processus électoral demeurent confidentielles: le budget global, les listes électorales ou encore le nombre d'urnes estimé à 14 000 pour doter 4 573 bureaux de vote censés accueillir 1 842 160 électeurs recensés entre septembre et octobre 2010, sans qu'on sache combien de postes de recensement avaient été ouverts. Même la publication du rapport d’audit de la Commission électorale indépendante (CEI), dirigée par le pasteur Joseph Binguimalé et décriée pour une gestion «opaque», n’a pas été jugée prioritaire par le président François Bozizé.

Depuis la restauration du pluralisme politique en 1991, les Centrafricains ont pourtant organisé quatre scrutins, dont le premier a permis une alternance pacifique en octobre 1993, tandis que le dernier en date (2005) a valu à certains membres de la Commission électorale mixte indépendante (CEMI), autour de «l’apôtre» Théodore Kapou, d'être sollicités pour mettre leur expertise au service de leurs homologues ivoiriens. Malheureusement, tout ce capital a fondu comme du beurre en raison des nombreuses controverses qui ont fréquemment grippé le processus électoral, provoquant des reports successifs, faisant du chronogramme et du budget de la CEI de véritables serpents de mer.


Une organisation impeccable peut redorer le blason de la RCA

Pour redorer le blason de la République Centrafricaine en matière électorale, il faudrait que chacun des acteurs nationaux, à savoir la CEI, le ministère de l’Administration du territoire, les agents électoraux ainsi que les électeurs, aient à cœur de sauver ce qui reste du processus, c’est-à-dire le scrutin du 23 janvier. Or, la CEI et les agents recenseurs ne sont toujours pas quittes quant aux arriérés d’indemnités, tandis que les candidats à la présidentielle, en dehors de François Bozizé, sont entrés en campagne à reculons, continuant de réclamer le report des élections. Tout cela n’est pas de nature à rassurer le peuple centrafricain surtout les couches les plus pauvres et les plus vulnérables, les divers partenaires et la communauté internationale qui ne sauraient tolérer des tergiversations politiciennes tendant à saboter le processus électoral, et, ce faisant, à retarder le développement socio-économique de la patrie de
Barthélemy Boganda.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique