Selon des informations de sources dignes de foi qui nous sont parvenues, l’ancien mercenaire belge Jean Louis Thirion aurait obtenu un poste de conseiller sécurité auprès de la présidence centrafricaine. Il aurait été recruté par Jean Paul Samnick, un des nombreux conseillers spéciaux du président Bozize pour remplacer Richard Gouandja, actuellement patron du Bureau National de Documentation (BND) et créateur de l’association politique criminelle de prédation dénommée Bozizé doit rester (BDR)
De nationalité belge, Jean Louis Thirion est considéré dans certains milieux bien informés comme n’étant pas inconnu des milieux des trafiquants d’armes. Il aurait été mêlé au coup d’Etat survenu à Haïti en 1991. Son nom est aussi cité dans des manœuvres dites de déstabilisation qui ont eu cours au Togo en 2006.
Beaucoup d’observateurs des questions centrafricaines croient savoir que le recrutement de ce mercenaire belge permet à Bozizé de s’affranchir des conseils du conseiller défense, c’est généralement un officier général de l’armée française (comme le général Henri Alain Guillou, dernier en date), habituellement mis à la disposition de la présidence centrafricaine par le gouvernement français.
Interrogé par Centrafrique-Presse, un diplomate à Bangui ayant requis l’anonymat a même comparé la situation du mercenaire belge qui vient d’être recruté, comme très semblable à celle du capitaine Paul Barril coûteusement embauché vers la fin de son régime par l’ex président Ange-Félix Patassé. Pourtant ce dernier a quand été renversé par un certain François Bozizé. Faut-il croire que l’histoire bégaie ou se répète en Centrafrique et que le compte à rebours du régime Bozizé a-t-il commencé ?