La perception et conception des hommes pendant ce 21ème siècle a tellement évolué et amélioré que les erreurs humaines sont difficilement acceptées par tous, car avec l’air de la technologie et de la communication hautement perfectionnées et accessible à moindre cout. La question qui mérite d’être posée aujourd’hui aux hommes à la commande hier en Centrafrique et ceux qui viennent de prendre la reine des choses est de savoir dans quelle logique se sont –ils inscrits pour imprimer un changement réellement positif tant souhaité et voulu par la communauté centrafricaine pauvre dont l’épanouissement échappe à tout vent ?
Depuis la nuit des temps la guerre qui est synonyme de désolation n’a jamais mis un terme aux différends des hommes de manière définitive. Si ce n’est que la conception de la grossesse du gagnant par le perdant en vue d’une vengeance planifiée le moment venu du perdant. Si l’on se réfère à l’adage qui je cite : « Qui veut la paix prépare la guerre ». Ce maxime ne signifie nullement s’entêter de tout et à tout mais s’assurer d’une garantie dit dispositif humain, matériel et financier capable d’atténuer ou de dissuader une capacité de nuisance endogène ou exogène inquiétante. Tel n’est pas le cas du régime défunt qui s’est tranquillement inscrit dans la logique du confusionnisme d’où le résultat auquel leur gestion a-t-elle abouti. Et de surcroit dans une famille émaillée des professionnels des armes. Aujourd’hui ils sont tous au fonds du gouffre avec les armes amasser avec les ressources des pauvres contribuables Centrafricains. Quel paradoxe ?
L’accumulation des richesses illégales dans l’égoïsme les ont affaiblis et éblouis de leur métier premier de professionnel des armes d’où le non maitrise de la logique de faire la guerre ou du moins d’en empêcher.
La paix qui n’est rien d’autre chose que la cohésion sociale échappe grandement à Bozizé et ses acolytes prophètes de la mort de Bangui. L’harmonie sociale, le concorde sociale, la cohésion sociale bref l’absence de troubles, de conflits, de guerre, de différends impriment de manière indélébile la logique d’épanouissement de toute une communauté, de tout un peuple. Le régime défunt n’a su s’y prendre à cela. La paix chantée à la radio, télévision, dans les différents fora, pendant les campagnes électorales, bref dans des différentes instances institutionnelles ou non n’est que l’opium pour le peuple Centrafricain.
L’avènement de l’évènement du 24 mars 2013 qui vient d’assombrir le pays dans un chaos sans précédent est le moment à jamais ou Bozizé et ses hommes doivent prouver aux yeux du peuple Centrafricain ce dont il se réclame de sa légitimité afin de lui rétablir ou restaurer la paix. Mais hélas ! On ne peut pas vouloir une chose et son contraire d’où l’homme du 15 mars n’a su maitriser les tenants et aboutissants des choses en choisissant la tangente vers une terre ou les autres ont su instaurer la paix pour un bon vivre de son peuple. Quel honte ?
Il importe à ce que l’exécutif d’aujourd’hui puisse en tirer les leçons de leurs prédécesseurs pour la suite de leur parcours à la tête de la magistrature suprême. Comme tout le monde actuellement est épris de paix, nous attendons à ce que cela soit une réalité indéniable pour tous sans exclusion. Qu’ils choisissent dès lors leur camp de manœuvre soit de faire la paix ou de faire la guerre. Seul l’avenir nous le confirmera.
Fidèle et Infatigable lecteur de Centrafrique Presse