En révélant qu’une des marionnettes de Bozizé chargé de la mission spéciale, celle de faire descendre les jeunes dans les rues pour demander que la constitution soit modifiée pour que Bozizé soit à nouveau candidat à sa propre succession en 2016, n’était autre que Stève Yambété, Centrafrique Presse s’est attiré les foudres de ce joker de Bozizé qui a cru devoir se fendre d’un prétendu « droit de réponse » dont il exige de la rédaction de CAP d’en faire publication. La rédaction l’aurait volontiers fait si ce pseudo droit de réponse de Steve Yambété n’était pas qu’un tissu d’insultes visant seulement à dénigrer le Directeur de publication de CAP au lieu de s’employer à réfuter les faits à lui reprochés dans l’article incriminé.
Une des raisons qui a conduit la rédaction à ne pas publier ce soi-disant droit de réponse est que la langue de Molière y est vraiment massacrée. Il est en effet tellement truffé d’innombrables fautes d’orthographe et de conjugaison, de grammaire et de syntaxe que pour ne pas occasionner une indigestion à nos lecteurs et leur polluer inutilement l’esprit, ce refus de publication est amplement justifié. On n’ose croire que la seule interruption prématurée de la scolarité de Steve Yambété suffit-elle à expliquer une telle situation.
De sources bien informées, le KNK a réellement confié ce travail à Yambété et, lui, est épaulé par son parrain dans l’accomplissement de la mission en question ne serait autre qu’un certain Parfait Anicet Mbay auprès de qui Yambété se ressourcerait en conseils de tactique et stratégie. Au départ, ce devrait à un certain Bienvenu Gbadora que devrait être confiée la mission dévolue désormais à Yambété, ce dernier ayant préalablement été informé du côté extrêmement juteux de la chose, aurait pris les devants en allant voir Bozizé qui pourtant doutait un peu de lui au début, toujours selon nos informations mais finira par lui confier le sale job.
Dès lors, Yambété se serait attaché les services d’un des frères Pabandji, Pacôme de son prénom, qui prétend être son chargé de communication. On n’ose également pas croire que Yambété se soit fait aider par Pacôme Pabandji, qui se débrouille dans le journalisme, dans la rédaction de son droit de réponse bourrée de fautes de Français adressé à la rédaction de CAP. Il n’empêche, c’est ce tandem qui ose désormais traiter le Directeur de publication et de la rédaction de CAP de « clown » que Yambété écrit d’ailleurs avec « k ».
Leur souci est en réalité de soutirer le maximum d’argent à Bozizé. Les prétextes ne manquent pas. L’organisation de la « Coupe de l’Unité » au football aurait délesté Bozizé de la bagatelle de 23 millions de F CFA. Par la même occasion, Bozizé aurait remis la somme d’environ 350.000 F CFA à Pacôme Pabandji pour les cachets des journalistes durant la couverture de tous les évènements liés à cette activité.
Mais aux dernières nouvelles, Bozizé serait de plus en plus réticent et aurait maintenant limité les dons à Yambété après les 23 millions de F CFA pour la coupe de l’Unité en question. Mais, comme son mentor Yambété, Pacôme Pabandji n’aurait remis aux journalistes que le cachet d’une seule journée du tournoi et empoché tout le reste de l’argent initialement destiné à soudoyer la presse. De vrais « profito-situationnistes » comme on dit à Bangui.
Ce même Yambété se serait aussi fait remettre par Bozizé une grosse somme d’argent pour organiser une marche dite de soutien aux FACA. Il aurait même déjà commencé à payer les gens qui devraient marcher via le Conseil national de la jeunesse à travers son complice et acheteur de conscience des jeunes, un certain Jean Félix Riva et un autre Pabandji, Fleury de son prénom et non moins président de l’ANECA. Ils sont constamment en réunion depuis la marche des députés et comptent mobiliser la pauvre jeunesse de Centrafrique derrière le KNK et Bozizé.
Pendant que les Centrafricain sont affamés par la mauvaise gouvernance de Bozizé, ses jokers et marchands d’illusion comme Steve Yambété et Opalegnan jouissent des deniers publics et se font transporter en tipoye. C’est ce qui fait croire à Bozizé qu’il est fondé à tripatouiller la constitution car le peuple et la jeunesse seraient derrière lui.
La rédaction