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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 22:33

 

 

 

 

Visiblement, le jour de rentrée scolaire officielle à Bangui a été un franc succès, n'est-ce pas Parfait Anicet Mbay ?

 

 

 

 

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la cour du Lycée B Boganda de Bangui ce 17 septembre 2012

 

 

 

 

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Lycée d'application de l'ENS ce 17 septembre 2012 jour de rentrée scolaire

 

 

 

 

 

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Lycée de Miskine ce 17 septembre 2012 théoriquement jour de rentrée scolaire

 

 

 

 

Lycee-des-Martyrs.JPG

 

Lycée des Martyrs ce 17 septembre 2012

 

 

 

Dans le gouvernement de Bozizé - Touadéra, c’est un secret de polichinelle que le ministre spécialisé et chargé de briser les mouvements de grève des syndicats toutes catégories confondues, n’est autre qu’Anicet Parfait Mbay. On dit combattre la corruption mais de bons corrupteurs, il en existe même au sein du gouvernement. Plus d’une fois, des mouvements sociaux au départ très durs des chauffeurs de taxis et mini-bus ont toujours lamentablement échoué ou fini en queue de poisson sans que l’on sache très bien ce qui a pu se passer.


En réalité, c’est que Parfait Mbay était passé par là en graissant la patte des dirigeants de ces corporations syndicales et le tour était joué. La technique était tellement bien rodée que c’est même carrément en conseil de ministre que Parfait réclamait les montants dont il avait besoin pour faire le travail de corruption des dirigeants syndicaux afin que les grèves puissent tourner court.


Parfait Mbayavait tellement exagéré avec ses incessantes demandes d’argent que selon nos informations, son collègue des finances, en l’occurrence Sylvain Ndoutingaï à l’époque, avait commencé à le suspecter de détourner à des fins personnelles une partie de ces enveloppes mises à disposition pour briser les grèves.  Ndoutingaî voulait que Mbay puisse désormais signer des décharges, ce serait un comble, ce que le conseil de ministres aurait désapprouvé.   

  

Deux semaines avant la présente rentrée scolaire, les cinq (5) centrales syndicales de la République centrafricaine ont présenté des revendications à la table du gouvernement, menaçant d’entrer en grève dès la rentrée scolaire si ces revendications ne sont pas prises en compte. Parmi ces revendications, ces fonctionnaires demandent l’augmentation de leurs salaires vu que les prix des denrées alimentaires et de premières nécessités même des produits pétroliers, ont dédoublé.


Réunis lors d’une assemblée générale à la bourse de travail à Bangui, les fonctionnaires étaient sceptiques sur leur position. Or, c’est sans compter avec la tactique de corruption du pseudo-colonel Parfait Anicet Mbay qui se dit président du Cadre permanent de concertation et de négociation (CPCN). Il avait réuni avec la complicité du farfelu ministre de la fonction publique Noël Ramadan, ancien dirigeant syndicaliste qui a trahi sa base pour se faire nommer ministre, des leaders des fédérations syndicales des enseignants aveuglés par l’envie d’être nommés et de se faire payer pour trahir leurs camarades.


A la tête de ces traîtres figuraient un certain Songoli et un autre larron du nom Matchykesse qui ont été convoqués plusieurs fois nuitamment par Parfait Anicet Mbay et son complice, histoire de les payer pour faire naître la scission dans le mouvement que les fonctionnaires ont voulu entreprendre. Cela n’a pas tardé à porter de fruits car Mbay et Ramadan ont obtenu gain de cause et que tous ces traîtres se sont vus offrir de postes.


Cependant, les revendications des fonctionnaires ne sont aucunement prises en compte. Ainsi, on constate en ce jour de rentrée scolaire en Centrafrique, une reprise timide. De nombreux enseignants approchés, disent que la décision de non lieu de la grève ne les concerne en aucun cas. Ils promettent de boycotter la rentrée à progressivement.


Cela ne tarde pas à se faire sentir car, dans les établissements publics ce lundi 17 septembre 2012, seulement un professeur sur dix était présent et les cours de différents établissements scolaires sont quasi déserts. C’est donc le prix à payer pour un gouvernement qui évite d’affronter la vérité et préfère passer par des chemins périlleux pour régler des différends avec les parties prenantes.


Dans les FACA, on a aussi vu que le général Sylvestre Yangongo, sur ordre de Francis Bozizé, avait voulu plaire à Bozizé père en achetant des pseudo-responsables peu crédibles des rébellions. Cette stratégie a connu ses propres limites le week-end dernier avec l’apparition d’une autre faction de la CPJP alors même que l’encre de la signature d’un récent accord avec prétendument la CPJP n’a pas encore séché. Comme si cela ne suffisait pas, Mbay lui, veut tenter sa chance avec le mouvement des enseignants. Bonne chance monsieur le briseur de grève !


Rédaction CAP

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Société