
Mahamadou Issoufou
APA-Dakar 2009-09-14 23:04:48 (Sénégal) La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) a condamné lundi dans un communiqué reçu à APA, «le harcèlement judiciaire, l’intimidation, les arrestations arbitraires et l’assignation à résidence des opposants, des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes hostiles et résistants au tazartché (continuité)».
Selon le texte, l’ONG en appelle au chef de l’Etat nigérien pour qu’il fasse «preuve de sagesse et de raison, en cessant immédiatement la répression contre l’opposition et en ouvrant le dialogue politique avec son opposition qui est prête à faire des concessions significatives pour l’intérêt supérieur du pays».
Elle a aussi invité la communauté internationale et particulièrement l’Union africaine à «prendre les mesures fortement dissuasives, visant à amener le président Tandja à restaurer l’Etat de droit, les libertés fondamentales et asseoir le dialogue avec l’opposition au Niger».
La RADDHO encourage la société civile nigérienne, africaine et internationale à continuer la lutte pour la victoire des idéaux contenus dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) notamment la bonne gouvernance, la séparation des pouvoirs et la liberté d’expression et de choix.
Selon la RADDHO, «plus d’une
trentaine de députés défilent depuis le 5 septembre ou sont gardés à vue au camp de la police de Niamey (la capitale), accusés de détournement de dénier publics».
«Pire, soutient la RADDHO, le chef de file de l’opposition du Niger, Mahamadou Issoufou, doit se présenter devant
le juge pour les mêmes motifs et il est interdit de voyage de même que 125 autres députés de l’Assemblée nationale nigérienne».
L’ONG «exige l’arrêt immédiat du harcèlement judiciaire de Mahamadou Issoufou et des députés de l’opposition et la libération immédiate et sans condition de Marou Amadou»