
Bangui, 12 juin (ACAP)-Le Président de la République, François Bozizé, en a appelé au sens des responsabilités de ses compatriotes, au cours d'une allocution prononcée jeudi, à l'occasion du 4ème anniversaire de son investiture comme président élu de la République Centrafricaine.
« Quel que soit l’apport de l’extérieur, il revient aux centrafricains de s’assumer et de créer la richesse", a-t-il affirmé.
« Le gouvernement demeure attentif aux propositions du Groupement Interprofessionnel de Centrafrique (GICA) pour
qu’ensemble soient levés les obstacles qui empêchent de renforcer le climat serein pour les bonnes et régulières affaires », a-t-il fait observer.
« Sur le plan politique, nous avons ensemble relevé le défi de l’organisation du Dialogue Politique Inclusif
(DPI), il nous revient de respecter ce que nous avons arrêté car il s’agit de faire taire les armes dans notre patrie dont nous ne voulons nullement qu’elle soit en péril comme dans un passé
récent », a déclaré le Président de la République.
« Laissons donc le peuple choisir en toute connaissance de cause et acceptons la décision qui sortira des urnes,
c’est l’une des conditions de la stabilité, de la sécurité et de la paix », a-t-il poursuivi.
« Notre pays doit recouvrer la paix et la sécurité en toutes ses parties, c’est nous, Centrafricains qui ferons la paix de
notre pays et son avenir, pour l’avenir de nos enfants, c'est-à-dire pour que la RCA demeure et vive », a conclu François Bozizé.
Il convient de signaler qu'en raison du décès du président gabonais Omar Bongo Ondimba, aucune manifestation officielle n'a marqué la célébration du 4ème anniversaire de l'investiture du
président Bozizé.
NDLR : Tous ces propos de Bozizé sonnent creux. Ce sont des choses que ses scribes ont rédigées pour mettre sur ses lèvres mais lui-même n’y croît pas. Il est indiscutablement le premier qui n’a pas voulu respecter ce qui a été arrêté par consensus au Dialogue Politique Inclusif. La dramatique situation d’insécurité que continue de vivre le pays avec la recrudescence des combats dans l’arrière pays est manifestement la conséquence de son refus de mettre scrupuleusement en œuvre les recommandations du DPI. Tout le reste n'est que pieux mensonge.