L’indéboulonnable ministre des mines et grand argentier de Bozizé Sylvain Ndoutingaï refait parler de lui. Il vient en effet de faire adopter par
l’Assemblée nationale un nouveau code minier dont les principales dispositions soulèvent déjà un tollé auprès des bureaux d’achats et des grands groupes miniers tels qu’Areva. Il est question de
trouver des failles juridiques dans le nouveau code pour la contre-attaque.
Concrètement, le nouveau code fait obligation aux bureaux d’achat de construire un immeuble d’une valeur de 150 millions de F CFA minimum pour leur siège, un autre bâtiment pour l’administration centrafricaine quelque part sur le territoire national, peu importe où, d’une valeur de 350 millions de F CFA. S’agissant des sociétés minières, elles doivent céder 15 % de leur capital à l’Etat qui percevra aussi à la source 18 % de leur chiffre d’affaires.
Voilà ce qui a déclenché la mobilisation générale au niveau des groupes miniers qui se préparent tant à Paris qu’à Bruxelles pour obtenir le soutien des décideurs politiques.