Ces dernières soixante douze heures, la ville de Bangui a connu un déploiement sans pareil des Forces françaises basées à Bangui
M’Poko. Dans plusieurs véhicules, sillonnant la ville de part en part, les éléments français ont même parfois pris position dans certains lieux stratégiques dont la Maison d’Arrêt de Ngaragba et
l’entrée de Camp militaire de Kassaï. Certains quartiers Castors, Bacongo et autres ont constaté le déploiement des éléments de l’Armée française.
La population n’a pas paniqué, continuait à vaquer à ses occupations, mais elle s’est tout de même posée beaucoup d’interrogation. Le déploiement est inhabituel par son ampleur et surtout par la
vigilance des éléments qui étaient fortement armés.
Dans les investigations que nous avons eu à effectuer, il semblerait que ce n’est qu’une patrouille de routine qui permet aux éléments de mieux connaître la ville. Mais le nombre de
véhicules et d’éléments déployés ne peut ressembler à une simple patrouille de routine ou classique.
Mais en poursuivant les investigations et en creusant, certaines indiscrétions également étonnées par une telle manœuvre y ont vu une raison. Il n’y a jamais de fumée sans feu. Cette patrouille
classique des forces françaises feraient suite aux différentes attaques de Bossembélé et de Batangafo et aux menaces constamment lancées ces derniers jours par Abdoulaye Miskine, le leader du
Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC).
Selon certaines sources, la ville de Bangui serait infiltrée par des éléments du FDPC. Certains seraient aperçus dans les environs autour de la capitale, équipés de chevaux et des armes de tout
calibre toutes neuves.
Des chefs de quartier dans la périphérie de la ville auraient confirmé ces informations. C’est ainsi que les autorités ont préféré prévenir que guérir d’où ces mesures de dissuasion qui auraient
été prises par les forces françaises. La situation est certes calme dans la ville, mais la pesanteur demeure.
Source: leconfident Mardi 03 Mars 2009