Centrafrique, L'instance
dirigeante du MLCJ, mouvement politico-militaire actif dans le Nord-est du pays qui avait signé un accord de cessez-le-feu et parapher l'accord global de Libreville à Bangui avec le gouvernement
centrafricain en présence de la communauté internationale le 07-12-08.
Pour exprimer sa bonne volonté de préserver les acquis de la paix en respectant les clauses des accords signés, le président fondateur Abakar Sabone avait pris part actif au dialogue politique
inclusif (DPI) du 08 au 20 décembre 2008 en déclarant abandonner définitivement la lutte armée, mais hélas !
Le MLCJ constate avec regret le non respect des clauses des accords par le gouvernement depuis la signature ;
1/ Depuis la signature des accords, cinq de nos éléments ont été détenus à Khartoum à la demande de Bangui, et cinq autres qui se trouvaient dans la prison de Bossembelé sont portés disparus
;
2/ depuis la signature des accords, le MLCJ n’a bénéficié du PGA alors que l’APRD et l’UFDR ont bénéficié ;
3/ Le MLCJ ne se reconnait pas dans la nomination de Jean Jacques Demafouth au poste de vice président du comité de pilotage de DDR, décidée à Libreville sans notre avis ;
1. Le MLCJ demande au gouvernement la libération immédiate et inconditionnelle de ses cinq éléments incarcérés à Khartoum et la prise en charge de nos éléments ;
2. Demandons au gouvernement de nous clarifier la position de nos 5 éléments incarcérés à Bossembelé portés disparus avant l’attaque de la prison ;
3. La démission de Jean Jacques Demafouth du poste de vice président du comité de pilotage du DDR et le poste doit être confiée à la communauté internationale pour une gestion saine, juste,
équitable et transparente sans dérive.
4. Le MLCJ prend à témoin l’opinion nationale et internationale que le non respect de l’exécution intégrale de nos revendications, le gouvernement sera seul responsable de toutes les conséquences
qui en découleront.
Fait à Kabo le 15 février 2009
Pour le MLCJ
Le Président
Abakar Sabone