L’APRD s’interroge sur la réelle intention du gouvernement centrafricain à aller au dialogue politique inclusif. En effet, pendant que la délégation de l’APRD est en négociation avec le gouvernement à Libreville, le samedi 22 novembre 2008, la base de l’APRD située à BOYANGOU, dans la Sous Préfecture de Bocaranga sur l’axe Degaulle, Dolé, Boyangou et la frontière camerounaise est attaquée à 5h du matin par les FACA basées à Bocaranga appuyés des autodéfenses de la localité.
Vingt deux (22) éléments de l’APRD ont été fait prisonnier dont quinze (15) sont présentement dans la prison à Bocaranga et les 7 autres ont été exécutés par suite de torture.
Nous exigeons instamment la libération de nos 15 prisonniers et les sept (7) corps de nos éléments froidement exécutés, sans quoi nous remettrons en cause notre participation au dialogue politique inclusif.
A l’heure où nous écrivons ce communiqué, la menace des FACA avec des éléments d’auto-défense persiste sur l’APRD. A la demande de notre Président nous avons évité tout accrochage pour respecter les accords mais la patience à des limites et c’est le terrain qui commande. C’est pourquoi nous en appelons au comité de suivi de l’Accord Global à faire la lumière sur ce qui s’est produit.
Fait le 25 novembre 2008
Le colonel DJIM WOEI Laurent