L’affaire était en discussion depuis le contrat d’AREVA, signé en septembre, prévoyant la construction en Chine de deux réacteurs de troisième génération (EPR), pour un montant de 8 milliards d’euros. Il était prévu que ces deux installations soient alimentées par le gisement centrafricain de Bakouma d’URAMIN, acheté en juillet 2007 par AREVA pour 1,8 milliard d’euros. Le groupe français a annoncé le 7 octobre la vente de 49 % d’URAMIN à son partenaire chinois CGNPC (China Guandong Nuclear Power Company) et à des fonds souverains, ainsi que la création d’une joint venture pour développer les deux réacteurs. D’ici à 2012, les actifs d’URAMIN en Centrafrique, en Afrique du Sud et en Namibie doivent produire 7000 tonnes d’uranium. AREVA en produit actuellement 6000 tonnes.
Jeune Afrique n° 2492 du 12 au 15 octobre 2008
Ndlr Centrafrique-Presse : Ce qu'on ne nous dit pas c'est ce que ces ventes et rachats successifs
rapportent chaque fois beaucoup d'argent à Bozizé, Ndoutingaï et leur clique de négociateurs. On sait seulement que lors de la constitution d'URAMIN Centrafrique, Bozizé avait cédé 10 % des 20 %
de parts qui revenaient à l'Etat centrafricain contre 20 millions de dollars US domiciliés dans un compte bancaire aux îles vierges britanniques qui lui ont permis d'acheter des armes de guerre.
Aux dernières nouvelles, les 20 millions de dollars auraient déjà été totalement dépensés.