Communiqué de l’État-Major Général et du Bureau politique du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice
M.L.C.J.- RCA / QG / 002
MISE AU POINT À L’INTENSION DU PEUPLE CENTRAFRICAIN
La vérité est concrète. Beckett
De bonne foi, dans un esprit d’ouverture et de franchise qui priorise les intérêts de la nation centrafricaine au détriment des intérêts pécuniaires individuels et sectaires, le Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (M.L.C.J.) fondé et dirigé par le Capitaine Abakar SABONE depuis le 11 août 1998 en Centrafrique s’était librement allié au Groupe d’Action Patriotique de Libération de Centrafrique (GAPLC) dont le fondateur est M. Michel Am Nondroko DJOTODIA ainsi qu’au Front Démocratique Centrafricain (FDC) du Commandant HASSAN Justin pour créer l’Union des Forces Démocratiques du Rassemblement (UFDR) dont l’objectif principal était de faire pression sur le régime de Bangui à ouvrir un dialogue politique national inclusif, ce qui est loin d’être acquis actuellement. À l’issue ultime de ce dialogue, nous du M.L.C.J. nous visons doter notre République d’un état de droit, d’une bonne gouvernance dans la transparence afin que notre pays, la République Centrafricaine, puisse mettre des chantiers de son développement durable et soutenable, dans lequel la jeunesse est appelée à jouer un rôle clef sous la guidance de ses aînés éclairés et visionnaires.
Le M.L.C.J. ne s’est pas fait d’illusion sur l’issue ultime de son action politique et militaire. Il savait très bien que le chemin serait très long et ardu et des embuches multiples et diverses. Rappelons tout simplement quelques épreuves dignes de mention : les arrestations arbitraires et extrajudiciaires de notre Leader, les attentats à sa vie, les traitrises des uns et des autres, notamment, Robert YÉKOUA_KETTÉ récemment, et avant lui, Zakaria DAMANE présentement conseiller personnel du Général BOZIZÉ, celui-là même qui, au fond de lui et de par ses actions nuisibles, ne veut pas de ce dialogue national inclusif salutaire pour notre peuple qui ne cesse de le réclamer. Par ailleurs, les infiltrations et les sabotages se multiplient et dont le dessein est de torpiller et retarder l’avènement de l’ère nouvelle qu’incarne notre Mouvement national, le M.L.C.J., pour la RCA.
En effet, toujours de bonne foi, le M.L.C.J. avait accueilli le Lieutenant Robert YEKOUA-KETTÉ qui vient de révéler, aux yeux de tous, sa nature d’aventurier sans issue. Sans sourciller, cet individu osa non seulement radier notre Leader, le Capitaine Abakar SABONE, du Mouvement que SABONE même et ses compagnons de la première heure ont fondé avec beaucoup de peines et sacrifices, mais aussi constituer un Bureau politique et un État-Major en prétendant être saisi par la base de notre organisation politique nationale. De plus, le jour même où il effectue ses nominations de son Mouvement fictif et fantôme, il adhère à une entité politico-militaire caduque, l’UFDR, du fait même du retrait du M.L.C.J. de cette coalition tripartite. Yékoua-Ketté et ses compagnons ne savent pas qu’il faut combattre quotidiennement l’ignorance et le dilettantisme, deux fléaux associés aux paresseux.
Nous de la base militaire ainsi que son Chef d’État-Major et ses Officiers supérieurs, nommément, le Colonel Oumar YOUNOUS M’BETIBANGUI (SODIAM), le Commandant Emmanuel Moctar BELLO, le Commandant Tidjane ABATOR et le Lieutenant Alkal YOUNOUS déclarons solennellement à l’opinion tant nationale qu’internationale que le Lieutenant Robert YÉKOUA-KETTÉ avait été admis dans nos rangs de bonne foi à titre de citoyen Centrafricain et n’a aucune assise dans le M.L.C.J..Par ailleurs, nous le mettons au défi de venir dans nos bases nationales, accompagné de ceux qui le manipulent au Bénin à Cotonou, entre autre, comme une marionnette, dire à la communauté nationale et internationale quand et où nous avons eu des assises avec lui. Nous du M.L.C.J., sommes bien implantés dans nos bases et au sein de notre population. Nos détracteurs le savent très bien.
Le Bureau politique et l’État-Major du Corps des armées du M.L.C.J., après examen minutieux de la situation au sein de la hiérarchie politique de la coalition tripartite, l’UFDR, ont décidé de s’en retirer pour les intérêts supérieurs du peuple centrafricain aux dépens des intérêts individuels et bassement égoïstes de ceux que nous croyions être nos compatriotes sincères de lutte pour notre noble cause unique : ultimement veiller au développement et à la prospérité du peuple de la République Centrafricaine et introduire notre pays dans le concert des nations du XXIè siècle.
La Haute autorité du M.L.C.J., le Bureau politique et l’État-Major du Corps des armées, était l’épine dorsale de l’UFDR-RCA. Ses éléments ont toujours préconisé le Dialogue Politique National Inclusif en tant que premier pas à franchir pour édifier notre pays. Ils continueront à revendiquer ce Dialogue comme le lui demande la majorité silencieuse du peuple centrafricain fatigué et désabusé des manigances politiciennes des ennemis de notre pays et leurs acolytes.
Depuis des années, les éléments du M.L.C.J., alors au sein de l’U.F.D.R., ont toujours avancé et promu l’idée incontournable du Dialogue Politique National Inclusif puisqu’ils croient fermement que ceux qui luttent pour une noble cause commune, doivent être capables de travailler ensemble quelles que soient des divergences d’opinions ou de perspectives sur certains points.
C’est pourquoi, le M.L.C.J. tend la main à toutes les forces vives nationales de bonne volonté, de mettre de côté leurs ambitions sectaires afin de permettre la tenue de ce dialogue, tant réclamé et attendu par la majorité de nos concitoyens, de l’intellectuel le plus futé de Bangui à la ménagère, mère de dix enfants en bas âge du village de Bakouma, afin que nous, Peuple Centrafricains, puissions accorder nos priorités aux secteurs clefs de notre développement économique et social, et ce, avec ou sans BOZIZÉ.
La Haute autorité du M.L.C.J., le Bureau politique et l’État-Major du Corps des armées salut l’implication de son Excellence, El Hadj Oumar Bongo ODIMBA, le patriarche qui ne ménage aucun effort pour que notre pays recouvre la paix et la sécurité, condition sine qua none de toute initiative pour la reconstruction du pays.
La RCA est signataire des accords régionaux et internationaux qui lui assurent une collaboration étroite avec les institutions comme l’Organisation des Nations Unies (O.N.U), l’Union Africaine (U.A.), la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), le Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CÉMAC) dont les diplomates sont encouragés à exercer leur rôle de médiation avec doigté sur la question centrafricaine afin que la paix et la sécurité reviennent et règnent dans la sous-région.
Les voies de communication au sein de la Haute autorité du M.L.C.J. sont ouvertes et engagées au plus haut niveau avec les acteurs politiques et militaires de notre pays, puisqu’elle croit à l’adage militaire « Qui aime la paix parle avec son ennemi ». L’appel est lancé à nos compatriotes et à leurs amis de part le monde de participer à l’effort de paix en République Centrafricaine.
Poursuivons la réflexion sur la pensée suivante: « Pendant que les grands peuples peuvent être en désaccord sur plusieurs sujets, ils sont capables de travailler ensemble s’agissant de lutter pour une noble cause, les petits peuples, eux, ont beau être en accord sur une noble cause, ils sont incapables de travailler ensemble, puisqu’ils luttent pour une petite tarte de gâteau à long terme, voire à court terme ». Nous, Centrafricains, devons choisir si nous appartenons aux petits peuples ou aux grands peuples.
À bon entendeur salut.
Vive la République Centrafricaine.
Fait à Birao (RCA), le 07 octobre 2008
Chef de l’État-Major, le Col. Oumar YOUNOUS M’Betibangui (Sodiam), M.L.C.J.
Commandant Tidjane ABATOR, M.L.C.J.
Commandant Emmanuel Moctar BELLO, M.L.C.J.
Lieutenant Alkal YOUNOUS, M.L.C.J.
Justin KOMBO, M.L.C.J.