Bruxelles 26 septembre 08 (C.A.P) - De retour de New York à Paris, Bozizé a sauté dans le coucou privé de son "ami" indo-pakistanais Durbar pour Bruxelles où il espérait y être reçu par le
Roi des Belges, le président de la Commission européenne Barroso et le ministre belge de la défense comme nous l'avions annoncé dans l'une de nos précédentes éditions.
En définitive, aucune de ces personnalités ne l'a reçu. Flanqué de ses courtisans que sont les Abel Sabonou et son "ami" homme d'affaires franco-libanais qu'il a désigné comme conseiller
économique à l'ambassade de la RCA à Bruxelles, il a dû se contenter d'un entretien avec les ambassadeurs des pays de l'Afrique centrale à Bruxelles et a dû reprendre son avion pour quitter la
Belgique. Fallait-il se donner la peine d'aller jusqu'à Bruxelles pour ne rencontrer que des ambassadeurs d'Afrique ? Cela aurait même pu se dérouler au salon de l'aéroport de Zanventem et non à
l'hôtel cossu où Bozizé a cru descendre.
Il faut rappeler que la Belgique préside actuellement la Commission de consolidation de la paix en RCA et que son ministre des affaires étrangères Karel de Gucht a clairement rappelé dans
son intervention récente devant le Conseil de sécurité des Nations unies que ce qui est demandé à Bangui, c'est la tenue du dialogue politique inclusif. Tant que Bozizé ne s'y résoudra pas, de
plus en plus de portes lui seront fermées dans le monde.