Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement
(UFDR)
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COMMUNIQUE DE PRESSE
UFDR: Pour des Assises Nationales à la Sénégalaise
Aucune capitalisation positive ne peut s’acquérir du travail exécuté dans la précipitation. Ce ne sera que pur mythe de Sisyphe. C’est le cas de l’Accord global de paix signé à Libreville sous la pression naturelle de Bozizé et bien sur pour d’autres desseins contrairement aux intérêts offensifs du peuple centrafricain. En moins d’une semaine, comme un château de carte, l’espoir d’un dialogue politique inclusif s’amenuise avec la suspension de la participation de l’APRD de Jean Jacques Demafouth, la désolidarisation du FDPC de Abdoulaye Miskine, de l’UFR de Florian NDjadder.
Aujourd’hui, à notre très grand regret, s’y ajoute l’UFVN : Union des Forces Vives de la Nation, l’opposition politique radicale. Ceci n’est nullement une surprise pour l’UFDR d’autant plus que connaissant le non respect des conditions préalables pour une bonne tenue d’un dialogue politique, le gouvernement centrafricain s’est buté à un cul-de-sac. L’UFDR, à travers sa Déclaration du 25 Mai 2008, a mis a témoin l’opinion nationale et internationale sur les préalables relatifs à l’organisation d’un Dialogue Politique Inclusif.
Sur ce plan, l’UFDR a exigé que : L’Accord de paix global de Libreville devant fixer les arrangements politiques pour la restauration de la confiance se fasse dans le cadre de la Table Ronde finale du Dialogue politique inclusif. C’est à cette occasion que devrait être adoptées les mesures d’amnistie générale, les critères d’intégration des cadres civiles et militaires dans la vie politique et dans les forces armées, le Désarmement, Démobilisation et la Réinsertion (DDR)….
Force est de constater que devant l’impasse crée par le Président Bozizé, le Bureau politique de l’UFDR, conscient de ses responsabilités envers le peuple centrafricain invite tous les mouvements politico-militaires, les partis politiques, la Société civile à RALLIER ses vues pour la tenue d’Assises Nationales à l’image du Sénégal en lieu et place du Dialogue politiques Inclusif. Elles seront organisées par et avec les forces d’opposition politico-militaires comme politiques et civiles à l’extérieur du pays et les orientations politiques qui y seront examinées et les décisions prises constitueront la vision légitime du peuple et dont il reviendra au gouvernement de les respecter et de les appliquer.
Cette proposition jugée noble et sage justifie seulement et simplement la Prise de Conscience de l’UFDR dans cette Crise de Confiance qui détermine le rapport entre l’opposition majoritaire et le gouvernement centrafricain. Et c’est à travers ce prisme que le peuple centrafricain appréciera l’apport substantiel de ses enfants dans la restauration de la paix et procéder au développement économique du pays car comme on l’a toujours dit, la Centrafrique à tout ce qu’il faut pour briller à l’image de son diamant dans le monde.
Lagos, le 03 Août Mai 2008
Michel Am Nondroko Djotodia,
Président