APA Bangui 2008-07-24 (Centrafrique) Le président centrafricain François Bozizé a convoqué une session extraordinaire de l’Assemblée nationale pour le 1er août, afin d’examiner notamment le projet de loi d’amnistie, dans le cadre du processus du dialogue politique inclusif attendu en Centrafrique, après la signature de l’accord global de paix, le 21 juin dernier à Libreville au Gabon.
Le porte-parole de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), le colonel Djim-Wei Bébiti, a déploré, dans un communiqué de presse rendu public, jeudi à Bangui, que le projet de loi d’amnistie générale ne soit encore parvenu ni à lui ni aux autres parties pour en débattre avant sa présentation à l’Assemblée nationale, dans un esprit de consensus.
A cet égard, M. Djim-Wei Bébiti a mis en garde contre le risque de rupture du consensus dans le processus du dialogue politique inclusif, toujours attendu.
La session extraordinaire de l’Assemblée nationale doit également examiner trois autres projets de loi
dont le premier porte sur la loi des finances rectificative du budget de l’Etat pour 2008, le second sur le code forestier alors que le 3ème projet de loi porte organisation et fonctionnement du
conseil supérieur de la magistrature, selon un décret présidentiel signé par le président Bozizé jeudi à Bangui.
Le Parlement centrafricain en session extraordinaire le
1er août
Bangui, 24/07/2008 – Centrafrique (PANA) - Trois projets de loi portant amnistie figurent parmi les cinq dossiers inscrits à l'ordre du jour d'une
session extraordinaire de l'Assemblée nationale centrafricaine convoquée pour le 1er août 2008, aux termes d'un décret signé ce jeudi par le président centrafricain François Bozizé.
Il convient de souligner qu'avec l'examen et peut-être l'adoption d'une loi d'amnistie, le processus devant conduire à la tenue du Dialogue politique inclusif connaîtra un aboutissement.
L'on se souvient encore des dernières réticences de certains mouvements rebelles (FDPC d'Abdoulaye Miskine et UFDR de Zacharia Damane) et autres formations politiques qui posent comme condition
une amnistie pour apposer leur signature au bas de l'accord global de paix signé à Libreville le 21 juin dernier et prendre part au Dialogue Politique Inclusif.
Les autres projets de loi sont entre autres ceux relatifs à la rectification de la loi de finances du 31 janvier 2008 arrêtant le budget national ; au Code forestier et au fonctionnement du
Conseil supérieur de la magistrature.