L’APRD a accepté de préparer une liste des enfants qui se trouvent dans son groupe armé, dans le secteur de Paoua, au nord-ouest de la Centrafrique, et de procéder à leur libération une fois que les arrangements appropriés seront pris pour leur protection et leur intégration dans les communautés, a expliqué Mme Radhika Coomaraswamy, au cours d’une conférence de presse, au terme d’une mission de six jours en Centrafrique.
L’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), qui opère dans le nord-est de la Centrafrique, a également fait part de sa disponibilité a évaluer l’exécution de l’accord signé il y a un an avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le gouvernement centrafricain pour la libération des enfants, a ajouté Mme Coomaraswamy.
«Il appartient maintenant à la communauté internationale et au gouvernement de trouver les ressources nécessaires pour assurer la réintégration efficace et durable des enfants dans la communauté», a-t-elle dit, soulignant la nécessité de mener un combat soutenu contre l’impunité et de poursuivre tous les coupables des violations graves contre les enfants.
La représentante spéciale de l’ONU a loué les nombreuses initiatives de paix en cours dans la région et invité les gouvernements, les acteurs non étatiques et les facilitateurs des processus de paix à s’assurer de l’intégration dans tous les accords des dispositions explicites sur la protection des enfants, afin qu’elles deviennent le point de départ pour bâtir la paix.
La mission de six jours, effectuée en Centrafrique par Mme Radhika Coomaraswamy entrait dans le cadre de la
résolution 1612 (2005) du conseil de sécurité de l’ONU sur les enfants dans les conflits armés.
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