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1 septembre 2022 4 01 /09 /septembre /2022 12:46
Tchad: une commission ad hoc mise sur pied pour rendre le dialogue national plus inclusif

 

 

https://www.rfi.fr/ Avec notre correspondant à Ndjamena, Madjiasra Nako Publié le : 01/09/2022 - 00:59

Au Tchad, le dialogue national inclusif et souverain suspendu mardi dernier pour deux jours par le présidium pour permettre aux contestataires de regagner la table des discussions, ne reprendra que samedi. Hier soir, le président du présidium a nommé un comité ad hoc chargé de faciliter la participation de toutes les composantes de la société tchadienne. Il compte dans ses rangs la plupart des sages qui tentaient déjà des médiations depuis dix jours.

C’est un comité de 26 membres dirigé par l’ancien Premier ministre Nassour Guelengdouksia Ouaiddou, le même qui a proclamé dimanche la liste des membres du présidium, provocant la cohue dans la salle du dialogue, et le retrait de plusieurs organisations politiques et de corporations professionnelles. 

Il sera assisté de l’ancien maire de Ndjamena, Mahamat Djarma Khatir, des chefs religieux musulmans, catholiques et protestants. Ces derniers font partie du groupe des aînés qui a tenté, il y a quelques jours, d’obtenir une suspension du dialogue pour convaincre les mécontents, qui boycottent les assises, de venir dans la salle. On retrouve aussi dans ce comité des officiers, des négociateurs de l’accord de Doha et même des chefs traditionnels. 

Durant les 48 heures que va durer sa mission, le comité ad hoc de facilitation devra « entreprendre tout contact tendant au renforcement du caractère inclusif du dialogue national inclusif et souverain et au maintien de la sérénité ».

 

 

Tchad: RSF s'inquiète des arrestations arbitraires de journalistes dans le sud du pays

https://www.rfi.fr/ Publié le : 01/09/2022 - 07:55

Les affrontements entre éleveurs et cultivateurs au sud du Tchad, un sujet tabou ? Pour avoir réalisé des reportages sur ces tensions persistantes, deux journalistes ont été arrêtés et placés en garde à vue début août, avant d'être finalement relâchés. Les médias privés subissent des pressions des protagonistes et de l'administration locale pour ne pas rendre compte des conflits intercommunautaires, qui ont fait une centaine de morts depuis 2020. Reporters sans frontières (RSF) interpelle les autorités tchadiennes à ce propos.

Pour Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique de l'Ouest de RSF, le dialogue national inclusif qui se tient actuellement doit promouvoir une meilleure protection des journalistes. Il a été joint par Christina Okello, de la rédaction Afrique.

« C’est assez nouveau cette année. Par exemple, en février, un journaliste d’une radio communautaire dans un village au sud du Tchad aussi, qui couvrait en direct des affrontements plus ou moins liés à cela, a été tué. Ce qui se passe actuellement, c’est que les reporters, d’après les témoignages que nous avons recueillis, craignent souvent d'aller sur le terrain parce qu’ils redoutent d’être menacés, ou souvent même d’être arrêtés arbitrairement.

 À lire aussi : au Tchad, un samedi sans presse après l'exclusion de journalistes du dialogue de Doha

Pour nous aussi, la couverture d’affrontements ne peut pas servir de prétexte à des arrestations arbitraires, ces journalistes n’auraient jamais dû être arrêtés, et ça c’est quelque chose sur lequel nous insistons fondamentalement. Ils doivent pouvoir travailler sans être inquiétés, ils doivent pouvoir travailler sans craindre pour leur sécurité, et donc le contexte de ce dialogue national doit pouvoir motiver une meilleure protection des journalistes, une meilleure protection et promotion de la liberté de la presse d’une manière générale, et arrêter les arrestations arbitraires. »

 À lire aussi : au Tchad, une commission ad hoc mise sur pied pour rendre le dialogue national plus inclusif

Début août, vingt-sept personnes, essentiellement des éleveurs, ont été tués à la frontière soudano-tchadienne. À l'origine de ces tensions, des vols répétés de bétail. 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com