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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 15:47
Nouvelles nationales sur RNL
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Centrafrique : plusieurs militaires et un gendarme radiés ou rétrogradés pour fautes lourdes

https://www.radiondekeluka.org/   jeudi 1 septembre 2022 09:59

Dans une décision du ministère de la Défense nationale, plusieurs dizaines militaires, issus de différents corps de l’armée nationale, ont été radiés du rang et certains sont rétrogradés. Les motifs évoqués par cette décision sont notamment, braquages, insubordination, indélicatesse, abandon de poste et rackets sur les barrières.

La restructuration de l’armée passe, non seulement par sa montée en effectif et en puissance, mais également et surtout par la discipline. Dans cette décision, signée mi-août 2022, le ministre de la Défense nationale a sanctionné des militaires « indisciplinés et récidivistes ». Motifs : insubordination, désertion, prise constante de chanvre indien, ivresse et désordre dans l’enceinte militaire en zone opérationnelle. Il s’agit principalement de cinq (5) militaires du 5ème Bataillon d’infanterie territoriale (BIT5). Ces derniers sont radiés du rang de l’armée nationale. Dix (10) autres éléments du 3e Bataillon d’infanterie territoriale (BIT3) ont également subi le même sort.

Radiés pour motifs graves

Dans le lot des radiés, il y a des soldats de 1èreclasse, un homme de rang et un sous-officier. Ceux-ci sont sanctionnés pour braquages, escroquerie, désertion en zone opérationnelle et abandon de poste. Près d’une vingtaine de soldats du 8ème Bataillon d’infanterie territoriale (BIT8) ont été remis à leurs familles pour escroquerie, indélicatesse, racket sur les barrières en zone opérationnelle, braquages et agression sur mineurs. D’autres bataillons ont également été visés par cette mesure disciplinaire.  C’est le cas du Bataillon d’honneur où un caporal a été radié pour propagande anti militaire.

Selon le haut-commandement, ce dernier a été surpris en pleine communication téléphonique avec « l’ennemi ». Par ailleurs, l’absentéisme chronique et la désertion en temps de paix, a causé la radiation de trois éléments du Bataillon amphibie. Au moins quatre (04) soldats du 6ème Bataillon d’infanterie territoriale (BIT 6) ont été radiés pour cambriolage. Il faut également noter l’expulsion d’un agent de la gendarmerie, d’un militaire du Groupement spécial de la protection républicaine et d’un soldat du Groupement central des armées.

Exclus de distinctions honorifiques

Par ailleurs, le ministère de la Défense nationale et de la Restructuration de l’armée a rétrogradé 11 militaires. D’après la note, les soldats radiés sont exclus de leur distinction à titre honorifique. Ainsi, ceux qui totalisent plus de 15 ans de service verront leurs droits légaux liquidés par la Direction générale du commissariat des Armées. Cette mesure intervient après celle signée par le ministre de la défense nationale en février dernier où plusieurs dizaines de militaires ont été radiés des rangs pour des faits similaires.

 

Centrafrique : au moins 1000 familles sinistrées des inondations à Bégoua ont reçu de l’aide de l’ONG Oxfam

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 2 septembre 2022 10:58

L'ONG internationale Oxfam a volé, ce mercredi 31 août 2022, au secours des sinistrés des inondations de Bégoua. Des milliers de familles sont durement affectées par les inondations provoquées par les pluies qui se sont abattues sur Bangui et ses environs dans la nuit du 25 au 26 juillet dernier. Dans le cadre de cette aide, chaque famille a reçu un kit d’hygiène et des ustensiles de cuisine.

Au total, 1000 familles identifiées dans certains quartiers de Bégoua ont reçu ces kits d'hygiène. Chaque représentant d'une famille a reçu 2 seaux d'eau, 1 bidon de 20 litres, 6 morceaux de savon, 6 sachets de détergent, une bouilloire et un gobelet.

« Avec ce geste, ma famille sera vraiment heureuse »

"Je suis très ému par rapport à ce geste. C’est un plus pour la famille parce qu’on a tout perdu. Avec ce geste, ma famille sera vraiment heureuse. Le premier pas est fait, nous attendons d’autres partenaires pour venir massivement nous assister" a apprécié André Bolo, l'un des bénéficiaires du quartier Nzako.

Les bénéficiaires de ce don se réjouissent de ce geste et demandent au gouvernement de créer des conditions favorables de bien-être aux populations sinistrées.

« Vraiment, il n’y a rien dans notre secteur »

"Je remercie le président de la République qui a pensé à nous après cette catastrophe. Nous lui demandons de nous construire des canaux d’évacuation d’eau et des points d’eau. Nous vivons aussi dans l’obscurité. Vraiment, il n’y a rien dans notre secteur" a plaidé Béatrice Ndoubadégué, une habitante de la cité Yapendé 1.

Certains kits ont été remis par Oxfam à l'ONG SOS civisme pour la distribution. Les responsables de cette organisation non gouvernementale parlent des bénéficiaires et du mode de leur identification.

Le gouvernement à travers l’ONG OIM a identifié les bénéficiaires

"Les bénéficiaires sont les sinistrés de Ngola et Ngola 2, de Nzacko, des cités Yapendé, Canaan et cité de la paix. C’était le gouvernement à travers l’ONG OIM qui était descendu sur le terrain pour l’identification de ces bénéficiaires" a précisé Jean-Claude Lamine, Coordonnateur-terrain de l’ONG SOS civisme.

Certaines familles frappées par ces inondations n'ont pas encore reçu de l'aide. Les pluies qui ont occasionné des inondations au mois de juillet dernier ont fait plus de 20.000 victimes.

 

Centrafrique : l’insécurité reprend de plus belle à Batangafo et dans sa périphérie

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 1 septembre 2022 11:20

A l’instar de certaines localités de la République centrafricaine, Batangafo et ses environs ne sont pas exempts de la montée de l’insécurité. Des braquages et des violences sont perpétrés sur des civils par des éléments de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Face à cette terreur, les habitants de Batangafo et de sa périphérie demandent l’augmentation de l’effectif des Forces armées centrafricaines (Faca) pour leur protection.

D’après les témoignages recueillis auprès des habitants de Batangafo, cela fait un an que des villageois qui avaient intégré la rébellion de la CPC, commettent des exactions sur les populations civiles. Selon ces mêmes sources, les agressions à mains armées sont fréquentes entre Batangafo et Bouca précisément dans les villages Tounda, Garo, Bolom, Gbadènè et Bongoro. Des hommes armés y opèrent en mode coupeurs de route. Ils braquent les passants et prennent le maquis au passage des Forces de défense.

L’axe Batangafo-Bouca, un couloir de la mort

Le lundi 29 août 2022, ces assaillants ont intercepté trois conducteurs de motos taxis au village Bolom alors qu’ils se rendaient à Bouca pour s’approvisionner en produits vivriers. Les malfrats ont pris deux des trois motos ainsi que de l’argent avant de laisser partir leurs victimes. Quelques heures plutôt, d’autres hommes armés ont pillé des cultivateurs au village Tounda à 7 km de Batangafo. Le bilan fait état de téléphones portables, de lampes torches, des boomers et une somme de 70.000 francs CFA emportés.

L’augmentation de l’effectif des FACA souhaitée

Vu l’intensité de ces exactions, les autorités de Batangafo ont tenté, sans succès, de ramener les malfrats à la raison. Ils ont été sensibilisés sur le désarmement volontaire mais ces derniers ne sont pas d’avis, craignant leur « arrestation après la restitution de leurs armes », selon une source locale. Ainsi, les habitants de Batangafo et ses environs réclament l’augmentation de l’effectif des Faca. Ceci, pour assurer leur sécurité, faciliter la libre circulation des personnes et des biens et permettre le ravitaillement de leurs localités en produits de première nécessité.

 

Centrafrique : la HABG touche du doigt la réalité dans certaines prisons de Bangui

https://www.radiondekeluka.org/jeudi 1 septembre 2022 11:04

La détention et la prise en charge des prisonniers restent un véritable problème en République centrafricaine. C’est le but de la descente, le mardi 30 août 2022, de la Haute autorité chargée de la bonne gouvernance (HABG) dans certains lieux de détention de Bangui et aux Compagnies nationales de sécurité (CNS).

Dans l’optique de s’enquérir des conditions de vie des détenus, les maisons d’arrêt de Ngaragba, de Bimbo ainsi que les Compagnies nationales de sécurité ont fait l’objet d’une visite des membres de la HABG. La visite a commencé à la maison centrale de Ngaragba dans le 7ème arrondissement où plus de 1300 détenus sont massés dans les cellules dénommées Golo-waka, Maison blanche 1 et 2.

Beaucoup se plaignent de leur détention depuis plusieurs années « sans motif » selon eux. Selon les responsables du service pénitentiaire, malgré l’assistance de la Minusca, du CICR et de l’ONG Triangle, l’effectif des agents pénitentiaires est insignifiant et ne permet pas de bien travailler auprès des prisonniers.

Le nombre des agents ne suit pas l’augmentation de la population carcérale

"L’effectif des prisonniers a augmenté. Mais le nombre des agents pénitentiaires ne suffit pas pour veiller sur eux. Beaucoup ont été formés, cependant, ils ne sont pas intégrés dans la fonction publique" a déploré Axel Péguy Waningaye, contrôleur pénitentiaire.

Contrairement à la maison d’arrêt de Ngaragba, à la maison carcérale pour femme de Bimbo, l’effectif n’est pas pléthorique. Cependant, cette prison manque cruellement d’eau potable et d’électricité. Une situation déplorée par le personnel pénitentiaire.

"Nous avons un problème d’électricité et c’est un besoin majeur. Il y a aussi le problème de l’eau. S’il faut aller la chercher ailleurs avec les détenues, il y a des risques d’évasion" s’est plaint Benjamin Dongombé, régisseur de cette maison d’arrêt.

Cette visite a permis aux membres de la Haute autorité chargé de la bonne gouvernance de se rendre compte des conditions difficiles de détention des prisonniers.

La dignité humaine doit prendre le dessus

"A la maison centrale de Ngaragba, l’effectif est pléthorique. Cela, parce qu’il n’y a plus de prisons dans certaines de nos villes. Il faut de nouvelles constructions pour offrir des logements décents et une bonne hygiène aux détenus. Leur liberté est limitée mais, au moins, leur dignité humaine est là" a constaté Guy Eugène Demba, président de la HABG.

La maison carcérale de Ngaragba construite en 1947 pour accueillir 400 détenus, compte aujourd’hui 1.365 prisonniers. Du côté des droits de l’Homme, aucun cas de maltraitance n’a été rapporté. Par ailleurs, les mineurs n’ont pas de contact direct avec les adultes.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com