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31 août 2022 3 31 /08 /août /2022 17:42
Nouvelles nationales sur RNL
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Centrafrique : F.A. Touadéra sollicite l’appui de la communauté internationale pour réconcilier les centrafricains

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 31 août 2022 09:21

Prenant part à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (Ticad), tenue du 27 au 28 août 2022 à Tunis en Tunisie, le Chef de l’Etat centrafricain a plaidé en faveur de son pays. Faustin-Archange Touadéra a appelé la communauté internationale à soutenir la République centrafricaine en vue de renouer avec la stabilité. Ceci, à travers la justice et la réconciliation nationale.

Dans son allocution du dimanche 28 août, le président centrafricain a sollicité l’appui de la communauté internationale en vue d’accompagner le processus de réconciliation nationale. A en croire le numéro 1 centrafricain, aucun développement n’est possible sans une véritable politique dans ce sens.

Une véritable réconciliation : gage de la paix 

"Profondément touchée par cette crise militaro-politique qui a miné son développement économique et social, mon pays tente de sortir de cette période sombre de son histoire. Elle a besoin du soutien et de l’accompagnement de toute la communauté internationale. Seule une politique de réconciliation véritable, fondée sur la stricte application de la justice et la réparation des victimes, peut apporter la paix et la sécurité sans lesquelles aucun développement n’est possible" a martelé Faustin-Archange Touadéra.

Pour remédier à cette situation qui, selon lui, affecte durement les civils, le Chef de l’Etat a appelé les pays amis de la RCA à démanteler les sources d’approvisionnement des forces non-conventionnelles.

« Nous sollicitons l’appui des pays frères »

"En dépit de l’amélioration substantielle de la situation, le pays continue de faire face à des cycles de violences opérées par certains groupes armés, menaçant directement la vie sociale et économique des populations civiles à l’intérieur du pays. Ainsi, nous sollicitons l’appui des pays frères pour démanteler les sources d’approvisionnement des groupes armés qui défient les forces régulières" a renchéri M. Touadéra.

En marge de ce sommet Japon-Afrique, Faustin-Archange Touadéra s’est entretenu avec la directrice Afrique du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD). Cette dernière a profité de l’occasion pour annoncer la disponibilité de plus d’un milliard de dollar afin de soutenir l’entreprenariat des jeunes en Afrique.

 

 

Annulation de la vente en ligne sur le site Sango.org : la Présidence centrafricaine « prend acte » de la décision de la Cour constitutionnelle

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 31 août 2022 10:11

Vingt-quatre heures après la décision de la Cour constitutionnelle annulant la vente de la nationalité centrafricaine et des ressources naturelles du pays à travers le projet Sangocoin, les réactions fusent de partout. Si le Groupe pour la défense de la Constitution de 2016 (G-16) se félicite du verdict de la cour constitutionnelle, la présidence de la République, de son côté, dit « prendre acte » de cette décision.

Louant la décision de la Cour constitutionnelle suite à sa requête, le professeur Jean-François Akandji-Kombé affirme que sa démarche s’inscrivait dans le cadre de la préservation des intérêts des Centrafricains. Pour ce constitutionnaliste, il existe des procédures en vue de l’obtention de la nationalité centrafricaine voire pour l’acquisition des terres par les étrangers.

« Préserver les intérêts et le patrimoine des Centrafricains »

"Cette décision est une victoire pour le peuple centrafricain. Ce qui a motivé le recours du G-16, c’était de préserver les intérêts et le patrimoine des Centrafricains. Nous n’avons rien contre le programme, ni la cryptomonnaie. Mais, cela doit se faire en sauvegardant le patrimoine des Centrafricains. Notre identité qui est liée à la nationalité, nos terres et nos ressources ne sont pas à vendre de cette manière-là. Il existe dans notre pays des procédures dans ce sens" s’est réjoui Jean-François Akandji-Kombé, coordonnateur international du G-16.

De son côté, la présidence de la République dit prendre acte de la décision de la Cour constitutionnelle. Pour elle, le projet Sangocoin sera réaménagé tout en tenant compte du verdict de la Cour constitutionnelle.

« Nous allons, sans délai, remanier ces publicités »

"La loi portant création d’une monnaie numérique n’est pas anticonstitutionnelle. Cependant, il s’agit de quelques dispositions autour du Sangocoin qui sont querellées par la Cour constitutionnelle. Nous prenons acte de cet arrêt car nul n’est censé ignorer la loi. Ainsi nous allons, sans délai, remanier ces publicités pour qu’elles soient conformes à la Constitution de notre pays" a fait savoir Fidèle Gouandjika, ministre conseiller spécial du chef de l’Etat centrafricain.

A en croire des sources proches de la présidence de la République, aucun étranger n’a encore obtenu la nationalité centrafricaine, ni acquis des parcelles agricoles à travers le projet Sangocoin.

Le 29 août 2022, la Cour constitutionnelle a annulé la vente en ligne de la nationalité centrafricaine ainsi que les ressources naturelles du pays à travers le projet Sangocoin. Une mise en vente qu’elle juge anticonstitutionnelle.

 

 

Centrafrique : des demandeurs dénoncent la lenteur dans la délivrance de la carte nationale d’identité

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 31 août 2022 10:22

Les demandeurs de la carte nationale d’identité continuent de se plaindre des tracasseries autour de son obtention. Dans les centres secondaires et à la brigade criminelle où les cartes sont délivrées, la procédure peut parfois durer une semaine.

Plus de 500 personnes attendent impatiemment dans la queue à la brigade criminelle pour se faire enregistrer afin d’obtenir la carte nationale d’identité. D’après les témoignages, certains demandeurs sont arrivés depuis 3 heures du matin pour occuper les premières places. D’autres ont même passé la nuit sur place. Parmi ces personnes, moins de 400 seront enregistrées par les policiers pour la journée.  Beaucoup de ces demandeurs passent plus d’une semaine avant de se faire délivrer ce précieux document.

Un parcours du combattant

"Cela fait aujourd’hui deux semaines que je viens à 4 heures du matin pour me faire enregistrer mais, en vain. Ce sont les samedis et dimanches que je n’ai pas l’habitude de venir. Je viens souvent mais les policiers n’enregistrent que ceux qui sont devant. Enfin, je viens de me faire enregistrer" s’est réjoui Kaleb, un demandeur de la carte nationale d’identité.

Au centre secondaire d’émission de la carte nationale d’identité de Bimbo, logé au sein de la municipalité, c’est un autre problème qui se pose. Pour qu’un dossier soit vite acheminé à la brigade criminelle pour la suite de la procédure, l’intéressé doit donner 2.000 francs CFA aux policiers. Parfois, après avoir soudoyé les policiers, les demandeurs n’obtiennent pas gain de cause.

« Je ne sais comment payer la carte »

"Cela fait une semaine et deux jours que je n’ai pas pu récupérer ma carte. Les policiers m’ont demandé 2.000 francs CFA pour retenir mon dossier. C’est ce que j’ai fait, mais je ne sais pas où se trouve mon dossier. J’avais plus de 50.000 francs CFA mais il ne me reste plus que 4.500 francs. Je ne sais comment payer la carte" s’est révolté Francis.

Certains demandeurs rencontrés à la brigade criminelle nous ont fait savoir que les policiers font entrer illégalement dans le rang, des personnes qui leur donnent de l’argent. Au service de délivrance de la carte nationale d’identité, les responsables ne souhaitent pas se prononcer.

Il y a plus d’un an, la police centrafricaine avait promis de décentraliser la délivrance de la carte nationale d’identité. Mais jusque-là, rien n’est encore fait.

 

 

Centrafrique : l’administration publique demeure archaïque malgré les progrès technologiques

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 31 août 2022 11:57

La modernisation de l’administration publique reste un défi en République centrafricaine. Le manque d’outils informatiques est un véritable frein à l’efficacité des services publics. Conscient de ce manquement, le gouvernement promet d’y remédier.

Selon le constat, plusieurs administrations et services publics, tels que les ministères et les écoles ne disposent pas ou peu d’ordinateurs pour leur fonctionnement. Des registres et des références sont toujours en manuscrits. Des piles de documents non numérisés sont rangées dans des armoires ou étagères à la merci de la poussière et parfois des intempéries. Dans l’ensemble, les archivistes et autres chefs de service des différents secteurs publics déplorent le mode de fonctionnement de leur département qui reste toujours archaïque.

« Archivage manuel »

"Je n’ai pas un ordinateur et nous ne disposons pas d’un site internet. Nous faisons de l’archivage manuel. Nous lançons un appel pour que le gouvernement nous dote des outils informatiques. Cela nous permettra d’éviter la disparition des documents et facilitera les recherches" a lancé Pamela Cyprienne Lagbo, cheffe du service des archives au ministère des Petites et Moyennes entreprises.

Dans les écoles publiques où les cas de vols sont fréquents, les responsables évoquent le danger du système analogique.

"A l’école Lakouanga, nous sommes loin d’atteindre ce but. Nous gardons quand même nos archives dans de vieilles armoires. Malheureusement, en une année, l’école peut faire l’objet de trois ou quatre cas de vol" a témoigné Martin Saint-Clair Koyandiri, directeur de l’école Lakouanga.

Le gouvernement a lancé ce mois d’août, des réflexions sur l’économie numérique pour initier des réformes dans l’administration publique. Justin Gourna Zacko, ministre de l'Economie numérique se dit confiant.

« Traçabilité des actes administratifs »

"L’économie numérique est le démarrage d’une autre manière de gérer l’Etat. Il s’agit d’avoir la traçabilité de tous les actes administratifs posés. Avec les nouvelles technologies, chaque chef de département aura la possibilité de suivre tous les compatriotes travaillant à l’intérieur du pays de manière numérique" a déclaré Justin Gourna-Zacko, ministre de l’Economie numérique.

Les écoles, les aéroports, les mairies, les tribunaux ou encore les cellules de sécurité intérieure sont des services dont les prestations sont souvent critiquées en raison de leur faible modernisation. Le défi reste la création d’une base de données et le partage coordonné des informations dans l’administration centrafricaine. L’espoir du gouvernement repose sur la fibre optique encore en chantier dans le pays.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com