Les autorités centrafricaines viennent d’annoncer l’arrestation du colonel Christian Djouma Narkoyo, un ancien porte-parole du mouvement rebelle la Séléka.
«Il a été interpellé (le 09 avril, ndlr) au cours d’une patrouille de routine à Béloko dans la Nana-Mambéré, une localité située près de la frontière avec le Cameroun et à l’ouest de la Centrafrique», a fait savoir le préfet de la Nana-Mambéré, Marcel Bagaza.
Citant des sources judiciaires, des médias locaux affirment que cet ancien rebelle et ex-directeur général de la gendarmerie centrafricaine a été interpellé alors qu’il «tentait de franchir la frontière camerounaise illégalement» via Cantonnier, une localité frontalière.
Et qu’il «pourrait, dans les prochains jours, être transféré devant la Cour pénale internationale (CPI) ou la Cour pénale spéciale pour crime de guerre et crime contre l’humanité qui auraient été commis à Bangui, en République centrafricaine (RCA), en 2013».
Le colonel Christian Djouma Narkoyo fut le porte-parole de la Séléka lors de son offensive sur Bangui en mars 2013. Sous son commandement, les combattants de la Séléka avaient occupé le pouvoir à Bangui quelques mois après avoir chassé le président François Bozizé en mars 2013, en le remplaçant par Michel Djotodia.
RCA: un ancien porte-parole des rebelles Séléka arrêté près de la frontière camerounaise
https://actucameroun.com/ 11 Avr 2022 par Marturin ATCHA
Dans l’Ouest de la Centrafrique, le Colonel Christian Djouma Narkoyo, ancien porte-parole de la rébellion Séléka a été arrêté par la police.
Selon le préfet de la Nana-Mambéré, Marcel Bagaza, le colonel Christian Djouma Narkoyo, ancien porte-parole du mouvement rebelle la Séléka a été interpellé par la police le samedi 9 avril au cours d’une patrouille de routine à Béloko, localité située près de la frontière avec le Cameroun et à l’ouest de la RCA.
En effet, cet ancien chef militaire de la Séléka tentait de traverser illégalement la frontière camerounaise via Cantonnier, une localité frontalière. A Bangui, le média indépendant « Corbeau News » assure qu’il pourrait être transféré devant la Cour pénale internationale (CPI) ou la Cour pénale spéciale pour crime de guerre et crime contre l’humanité qui auraient été commis en République centrafricaine (RCA), en 2013.
Sous la commande du colonel Narkoyo, les combattants de la Séléka avaient occupé le pouvoir à Bangui quelques mois après avoir chassé le président François Bozizé en mars 2013 en le remplaçant par Michel Djotodia. Depuis cette année, le pays est plongé dans une crise politico-sécuritaire.
Centrafrique : arrestation d’un ancien porte-parole des rebelles Séléka
Lassaad Ben Ahmed |11.04.2022
- Il pourrait, dans les prochains jours, être transféré devant la Cour pénale internationale (CPI) ou la Cour pénale spéciale pour crime de guerre et crime contre l’humanité
« Le colonel Christian Djouma Narkoyo, ancien porte-parole du mouvement rebelle la Séléka a été interpellé par la police le samedi 9 avril », a indiqué, lundi, à l’Agence Anadolu, le préfet de la Nana-Mambéré, Marcel Bagaza.
« Il a été interpellé au cours d’une patrouille de routine à Béloko dans la Nana-Mambéré, localité située près de la frontière avec le Cameroun et à l’ouest de la Centrafrique », a précisé la même source.
Selon le journal local "Corbeau News" (indépendant), cet ancien chef militaire de la Séléka venait de descendre d’un véhicule à Nana-Mambéré et a été interpellé alors qu’il tentait de franchir la frontière camerounaise illégalement via Cantonnier, une localité frontalière.
Citant une source judiciaire à Bangui, "Corbeau News" a rapporté que le colonel Narkoyo « pourrait dans les prochains jours, être transféré devant la Cour pénale internationale (CPI) ou la Cour pénale spéciale pour crime de guerre et crime contre l’humanité qui auraient été commis à Bangui, en République centrafricaine (RCA), en 2013 ».
Le colonel Christian Djouma Narkoyo, également ancien directeur général de la gendarmerie centrafricaine, fut le porte-parole de la Séléka lors de son offensive sur Bangui en mars 2013.
Sous la commande du colonel Narkoyo, les combattants de la Séléka avaient occupé le pouvoir à Bangui quelques mois après avoir chassé le président François Bozizé en mars 2013 en le remplaçant par Michel Djotodia.
« Nous avons pris le Palais présidentiel. Bozizé n'y était pas. Maintenant, nous allons nous rendre à la radio (nationale) pour que le président de la Séléka [Michel Djotodia] prenne la parole », avait déclaré à la radio nationale le 24 mars 2013, le colonel Djouma Narkoyo.
La Centrafrique traverse une violente crise politique depuis que les groupes d’autodéfense Anti-balaka ont chassé la Seleka et mené des représailles systématiques à l’ouest du pays.